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Nutrition & Alimentation

Quels sont les bienfaits du concombre ?

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Invité des tables d’été, le concombre séduit par son croquant, sa saveur douce et rafraîchissante et sa facilité de préparation. Mais quid de ses bienfaits ? On le sait pauvre en calories, mais présente-il d’autres atouts santé ? Zoom sur l’un des légumes phares de l’été…

Les valeurs nutritionnelles du concombre

Le concombre est une plante potagère de la famille des cucurbitacées, comme le melon, la courgette ou le potiron. Il s’agit en fait d’un fruit, que l’on consomme comme un légume. Il existe différentes variétés :

  • Le concombre court, dont la peau est mate et légèrement rugueuse. Parfois il peut être amer et contient des graines.
  • Le concombre long, dont la pelure est brillante et finement striée. Il est plutôt doux et ne contient pas de graines.
  • Le « beit-alpha », ou concombre libanais, qui est court et dont la peau est lisse et brillante. Sa saveur est très douce.

Côté valeurs nutritionnelles, on peut dire que le concombre est fidèle à sa réputation d’aliment minceur : il « pèse » seulement 14 kcal pour 100 g ! Il se compose de :

  • 96,3% d’eau
  • 1,8% de glucides
  • 0,9% de fibres
  • 0,6% de protéines
  • 0,1% de lipides

Pour autant, et malgré sa forte teneur en eau, il n’en est pas moins riche en micronutriments :

  • 8,25 mg de vitamine C – antifatigue, anti-oxydation
  • 19,2 mg de calcium – santé osseuse et dentaire
  • 157 mg de potassium – santé cellulaire, régulation de la kaliémie et de la tension artérielle
  • 4,8 mg de sodium – fonctionnement nerveux et musculaire, maintien de l’équilibre liquidien
  • 24,7 mg de phosphore – santé cellulaire, activation enzymatique, homéostasie du pH

Quels sont les bienfaits du concombre ?

Un pouvoir antioxydant

Le concombre est en effet un allié face au stress oxydatif. Sa teneur en vitamine C en fait un bon antioxydant. Plus intéressant encore, il contient de nombreux polyphénols : sa chair, mais surtout sa peau sont très riches en chlorophylle,  flavonoïdes (quercétine, apigénine, lutéoline, kaempférol)(1) et catéchines(2). Il devrait d’ailleurs être consommé non pelé, tant les atouts santé sont importants : amélioration des maladies chroniques, prévention du vieillissement prématuré, possible effet préventif contre le cancer, réduction de l’inflammation, protection du système immunitaire.

Un aliment minceur et un allié de la digestion

Le concombre est fidèle à sa réputation d’aliment minceur : non seulement il est riche en eau et faible en calories, mais ses fibres sont très rassasiantes. D’ailleurs le concombre constitue un bon équilibre fibres solubles et insolubles :

  • Sa peau, riche de fibres insolubles, accélère le transit tout en favorisant la satiété. Ainsi elle contribue positivement à la régulation de la faim et au tonus digestif.
  • Sa chair, quant à elle, est fortement dotée en fibres solubles. Elle permet donc un « nettoyage » du tube digestif, favorise le transit et constitue une bonne source de prébiotiques.

Un simple bémol : les graines du concombre sont peu digestes. Aussi, si vous optez pour un concombre court à peau rugueuse, mieux vaut l’épépiner avant de le consommer. Enfin, si vous êtes fragile des intestins, mieux vaut peler le concombre avant de le consommer. Vous perdrez en apports nutritifs mais gagnerez en confort digestif !

Hypolipémiant et hypoglycémiant

 Le concombre est également un aliment intéressant pour les personnes souffrant d’hypercholestérolémie ou de diabète(3). Ses fibres solubles jouent en effet le rôle de « capteur de glucides et de lipides ». Lorsqu’associé à d’autres aliments, lors d’un repas, il tend à ralentir l’absorption des graisses et des sucres alimentaires. Ainsi, les fibres du concombre préviennent des pics de glycémie.

Anti-rétention d’eau

Autre atout du concombre : sa richesse en eau et son équilibre potassium-sodium en font un allié contre le phénomène de rétention d’eau. À condition bien sûr de ne pas le saler ! Le sodium accentue la rétention d’eau dans les tissus, tandis que le potassium joue un rôle de diurétique naturel. Aussi, si vous êtes sujet aux œdèmes – accentués par la chaleur de la période estivale, rien ne vaut une salade de concombre pour apaiser vos maux !

Comment consommer le concombre ?

bienfaits-concombre-manger

Il y a mille et une manières de consommer le concombre, tant sa saveur douce se plaît aux mariages !

  • Il sert à la fabrication du tzatziki, plat typique du bassin méditerranéen à base de fromage frais et d’aromates.
  • Il conviendra parfaitement à la confection de tartines froides estivales, avec du cottage cheese, des tomates et quelques herbes aromatiques.
  • Il peut également entrer dans la composition de soupes froides, marié à la tomate, au poivron, voire à la pastèque. D’ailleurs il est l’un des ingrédients-clés du gazpacho.
  • On peut aussi l’associer à un fruit, pour réaliser une salade sucrée-salée. Il fait des merveilles marié à la mangue, au citron, à l’oignon tendre. Ajoutez du poulet ou des crevettes, et le tour est joué !
  • Le concombre peut se cuire ! À condition que la cuisson ne soit pas longue, pour ne pas le « vider » de ses bienfaits. Mais il est possible de le cuire rapidement à la vapeur, voire de le préparer en poêlée, avec de l’huile d’olive, un peu d’ail et quelques épices.
  • Enfin, n’oublions pas que bien qu’il soit consommé comme un légume, le concombre est un fruit. Aussi, il se plaira à être consommé comme tel : confiture vanillée de concombre, smoothie frais pour l’été, élément d’une salade de fruits, en verrine façon panna cotta… N’ayez pas peur, osez !

Références

(1) 2019, Yunusa et al., Total Phenolic Content and Antioxidant Capacity of Different Parts of Cucumber

(2) 2019, Xu, Tian, He, Gebretsadik, Qi, Xu, Chen, Changes in catechin contents and expression of catechin biosynthesis-associated genes during early cucumber fruit development  

(3) 2017, Ogbodo et al., Effect of cucumber consumption on plasma creatinine, urea, uric acid and glucose level in apparently healthy students of college of health sciences

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