Pourquoi mon corps ne veut-il pas maigrir ? - CalculerSonIMC
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Pourquoi mon corps ne veut-il pas maigrir ?

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Le poids est un vrai sujet de préoccupation pour les Français : une majorité (63%) admet faire attention à son poids(1). Pourtant, la perte de poids est un processus complexe, où chacun ne perd ni à la même cadence, ni sous les mêmes conditions. Et parfois, il arrive qu’on ait l’impression que son corps ne « veut » pas maigrir. Pour comprendre ce que cache ce phénomène, voici quelques raisons et explications.

Mon corps ne veut pas maigrir : les causes

Le rôle du métabolisme de base

Le métabolisme de base, ou métabolisme basal, correspond aux besoins énergétiques nécessaires au corps pour fonctionner normalement, lorsqu’il est au repos. En fait, il se fonde sur la somme des calories quotidiennes incompressibles dont l’organisme a besoin pour maintenir les fonctions vitales à flot. Ces fonctions sont l’activité cérébrale, la pompe cardiaque, la respiration, la digestion, la thermorégulation ou encore le renouvellement cellulaire.

Le métabolisme de base varie en fonction de la taille, du poids, de l’âge et du sexe. Pour autant, il n’est pas fixe : il va fluctuer tout au long de notre vie. Très rapide lorsqu’on est jeune, il tend à ralentir avec l’âge. En cause, une multitude de facteurs :

  • L’activité hormonale, qui décélère au fur et à mesure qu’on vieillit.
  • L’aptitude à métaboliser les nutriments.
  • La masse musculaire, qui « fond » au fil des ans.
  • La susceptibilité inflammatoire, car on élimine moins bien les déchets organiques et toxines en vieillissant.

Il est néanmoins possible de le maintenir, à condition d’adopter des mesures hygiéno-diététiques adéquates. Si votre corps ne veut pas maigrir, il est possible que votre métabolisme basal soit trop lent.  Et il va falloir songer à le restaurer, pour espérer une perte de poids.

Le rôle des hormones

 

Le poids n’est pas forcément que fonction de l’alimentation ou du sport. Parfois, les femmes sont sujettes à une prise de poids inexpliquée, et ce poids est difficile à perdre. En cause : les hormones sexuelles féminines. Œstrogènes et progestérone, les deux hormones gérant le cycle menstruel et la capacité de reproduction des femmes, y sont pour quelque chose. Elles encouragent naturellement le stockage adipeux, en vue d’une possible grossesse. Ce stockage de graisses est favorisé par l’anatomie féminine, bien dotée en adipocytes (cellules adipeuses sous-cutanées).  Ainsi, les femmes  présentent en moyenne 25% de masse grasse, contre 10 à 15% chez les hommes. Il s’agit d’une réalité organique, qui peut être difficile à accepter, mais qui joue beaucoup dans la prise et perte de poids des femmes. Et en cas de suractivité ou fluctuations hormonales, maigrir peut être compliqué.

L’importance de l’hygiène de vie

Si votre corps ne « veut » pas maigrir, c’est aussi, peut-être, parce que votre hygiène de vie laisse à désirer. Parfois on est convaincu d’adopter de bons gestes au quotidien, mais on se trompe. Les règles hygiéno-diététiques propices à l’amincissement et au maintien d’un poids de forme ne sont pas évidentes pour tout le monde. Ainsi, erreurs communes et fausses croyances peuvent gêner l’amaigrissement. Parmi les plus courantes, on citera les régimes, le fait de sauter des repas (en pensant que s’affamer serait salutaire à sa ligne), le fait de faire du sport intensément une fois par mois (et plus rien le reste du temps)…

Le caractère héréditaire

 

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Parfois, on est convaincu que son corps ne « veut » pas maigrir, sans prendre en compte des données-clés : sa morphologie naturelle,  son ossature et son héritage génétique. Pourtant, c’est évident : si parents (voire grands-parents) ont une ossature robuste et/ou une corpulence solide, il y a de fortes chances pour qu’on en hérite. Et, bien entendu, de faibles chances pour qu’on affiche une silhouette « haricot vert ». C’est ainsi, et aller à l’encontre de sa morphologie naturelle en se fixant des objectifs irréalisables est un leurre. On préfère pourtant se convaincre que son corps ne veut pas maigrir, plutôt que d’accepter son morphotype naturel (pulpeux, charpenté, voire musclé).

Mon corps ne veut pas maigrir : les solutions

Un constat réaliste

La première (et plus importante) chose à faire est d’analyser la situation :

·         Votre indice de masse corporelle est-il trop élevé ?

·         Êtes-vous en bonne santé ?

·         Pourquoi vouloir maigrir ?

Si vous souhaitez maigrir pour des raisons purement esthétiques, quitte à mettre votre santé en danger, réfléchissez-y à deux fois. Vous souffrez peut-être de dysmorphophobie, auquel cas une consultation médicale sera à envisager.

A contrario, si vous êtes en surpoids, il est compréhensible que vous souhaitiez un peu maigrir. C’est même recommandé, puisque le surpoids est vecteur de maladies métaboliques. Et si votre corps ne veut pas maigrir, c’est peut-être parce que vous vous y prenez mal. Attention, il ne s’agit ni de s’affamer, ni de s’astreindre à une activité physique intense, mais plutôt de rééquilibrer son hygiène de vie.

L’alimentation

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Si votre corps ne veut pas maigrir, peut-être ratez-vous quelque chose au niveau alimentaire. Pour maigrir sans risquer de ralentir son métabolisme de base, plusieurs règles sont à respecter :

·         Se donner le temps de perdre du poids.

·         Ne pas s’affamer, ni adopter un régime très restrictif, sous peine de provoquer un ralentissement métabolique et de subir le contrecoup (le fameux effet yoyo) en reprenant plus que ce qui a été perdu.

·         Ne pas sauter de repas.

·         Manger de tout, mais surtout miser sur une alimentation de qualité.

Ainsi, pour déclencher l’amincissement :

·         Veillez à privilégier les aliments bruts et à les cuisiner vous-même.

·         Mangez un peu de tout, en quantités raisonnables : foison de fruits et légumes, protéines maigres (viande blanche, poisson, œuf, protéines végétales), contrôle des lipides (privilégier par exemple l’huile d’olive crue sur vos légumes qu’une cuisson longue au beurre), glucides complexes à IG bas (pseudo-céréales, légumineuses, pâtes complètes al dente, légumes-racines).

·         Évitez l’alcool, les produits sucrés, les aliments salés, les plats préparés riches en graisses saturées.

·         Adoptez la règle du quart-quart-demi : la moitié de votre assiette doit être remplie de légumes, un quart de protéines, et le quart restant de glucides.

·         Ne sautez pas de repas, mangez dans le calme, déconnectée, et mastiquez chaque bouchée.

·         Écoutez vos sensations de faim (ventre qui gargouille, baisse de régime, bouche sèche, bâillements) et de satiété (ventre plein mais pas lourd, sensation de bien-être, appétence moindre pour les aliments).

·         Buvez essentiellement de l’eau, et zappez les boissons sucrées, même light.

L’activité physique

La perte de poids repose à 70% sur l’alimentation et à 30% sur l’activité physique. Le principal atout du sport : peu à peu, vous allez perdre en masse grasse et gagner en masse musculaire, ce qui aura un effet mécanique sur votre métabolisme basal – il va augmenter.  Et votre corps, qui ne voulait pas maigrir, va tout simplement commencer à consommer plus d’énergie (le muscle « brûlant » plus de calories). Mais une règle s’impose : celle de la régularité et du plaisir. Il est totalement contre-productif de :

·         S’astreindre à des séances de sport « torture », en pratiquant une activité physique à contrecœur. On abandonne aussi vite qu’on s’y est mis…

·         Pratiquer intensément, mais sans régularité. La séance « commando » une fois par mois, on oublie. Mieux vaut marcher tous les jours pendant 40 minutes.

·         Choisir un sport en fonction des modes ou d’impératifs extérieurs. On ne fait pas du fitness ou du vélo « parce qu’il parait que » ou « parce que c’est tendance ». On opte donc un sport pour lequel on a un vrai attrait.

Face à un corps qui ne « veut » pas maigrir, il est conseillé de mettre en place, pour commencer, des séances courtes  mais régulières, soit 2-3 fois par semaine. Puis, au fil des mois, d’augmenter la durée des séances.  Ainsi on réenclenche progressivement la volonté du corps à maigrir, et la motivation  à continuer !

Références

(1) 2015, Ipsos, LES FRANÇAIS, LEUR POIDS ET LEURS EXPERIENCES DES REGIMES 

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