Une récente étude scientifique américaine relève qu’en fonction de la pauvreté, du niveau social et culturel des familles, les enfants sont susceptibles de souffrir de surpoids. Une étude plus récente, vient appuyer cet état de fait et relève l’importance de l’éducation donnée aux enfants, par leurs parents.
Nous sommes issus des modèles de notre famille
Dans l’éducation, le modèle parental vaut plus que bien des mots ! Ce que les parents « font et sont » sera mieux considéré que ce qu’ils « moralisent et disent » à leurs enfants. En effet, le père et la mère représentent le « schéma type référent » dans la construction psycho-affective et émotionnelle de leurs enfants.
C’est en partant de cette constatation que le docteur Lisa Kakinami épidémiologiste à l’Université McGill de Montréal déclare qu’un enfant traité dans l’affection et les limites requises à une idéale éducation, aura plus de chance d’évoluer dans l’équilibre (1). En pleine possession de ses moyens, il saura faire la part des choses, s’alimenter correctement tout au long de sa vie et l’obésité ne fera pas partie de ses repères.
Une étude sérieuse
Sur la page de profil de Lisa Kakinami, auteure de l’étude (2), la scientifique propose une comparaison de parcours de vie de la pauvreté selon trois modèles et cela en fonction de la prédiction du risque de maladie cardiovasculaire chez les jeunes. Il ressort de cette étude que selon l’éducation donnée aux enfants, ceux-ci peuvent souffrir d’obésité ou, à l’inverse avoir un IMC bas et correct qui respecte leur état de santé. D’après cette étude, plus les parents assurent l’éducation de leurs enfants, plus ceux-ci affichent un IMC bas durant toute leur enfance.
Les trois cas de figure à distinguer
En fonction du modèle parental, les enfants seront, à tout point de vue, équilibrés, sains et psychologiquement stables.
Une éducation trop laxiste entraîne un « laisser aller » général ainsi qu’une alimentation déséquilibrée faite de pizza, nourriture industrielle et plat « tout prêt ». Livrés à eux-mêmes, les plus jeunes ne font pas les bons choix et se ruent sur les produits salés, sucrés ou les plus gras.
A l’inverse, une éducation très sévère qui se passe dans la non-compréhension, basée sur un autoritarisme excessif empreint de punitions, rend les enfants peu sûrs d’eux voire peureux. Ils développent une instabilité qui perturbe leur métabolisme de base ainsi que leur rapport à la nourriture (3).
Et, comme tout est affaire de bons sens, une éducation stricte mais tolérante, avec une écoute et une disponibilité des parents envers leurs enfants, leurs permettra d’acquérir des bases saines et solides. Le taux d’Indice de Masse Corporelle sera normatif à long terme et le rapport aux aliments excellent.
Sources
(1) http://blog.heart.org/iron-fist-style-of-parenting-more-likely-to-lead-to-obese-kids/
(2) http://www.researchgate.net/profile/Lisa_Kakinami/
(3) http://www.topsante.com/maman-et-enfant/enfants/sante-des-enfants/obesite-infantile-le-manque-daffection-des-parents-en-cause-55683
