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Santé & Maladies

Quand souci de l’environnement rime avec bienfaits pour la santé

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Notre consommation de protéines d’origine animale est trop importante : c’est ce que nous révèle une étude de la commission économique pour l’Europe des nations unies.

Quand souci de l'environnement rime avec bienfaits pour la santé
(En se souciant davantage de l’environnement, nous pourrions faire des gestes écologiques et aussi améliorer notre alimentation)

Premier impact : l’environnement

En effet, la diminution de la production des viandes, laitages et œufs engendrerait une réduction de 25 à 40% des gaz à effet de serre de l’agriculture, et de 40% des émissions d’azote. L’explication de ces chiffres est simple : ce ne sont pas les animaux eux mêmes qui polluent, mais la production de l’alimentation nécessaire à leur élevage. Les fourrages et céréales demandent à être semés, arrosés, traités, récoltés tout au long de l’élevage de l’animal. Puis l’acheminement des denrées, jusqu’à finir dans notre assiette… tout cela en coûte une consommation importante d’énergie et d’eau pour la planète.

Second impact : notre santé

Les européens mangent 83g de protéines par jour, dont 60% d’origine animale. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, c’est 70% supérieur à nos besoins. Donc il faudrait consommer environ 25g de protéines par jour… ou plus simplement, manger de la viande ou des œufs seulement 2 à 3 fois par semaine serait suffisant…

Notre culture ne nous aide pas à ce changement de pratiques alimentaires, et sans compter bien sûr le marketing des grands groupes industriels de l’agro-alimentaire.

Les effets sur la santé dépendent, comme toujours, de la manière de consommer : en quantité raisonnable, les protéines animales sont sources d’énergie pour le corps et de vitamines. Mais lors d’une consommation excessive, les acides gras saturés (qui sont contenus dans les produits d’origines animales tels que le beurre, les fromages, les viandes grasses…) vont provoquer une prise de poids et une augmentation du risque de survenue de maladies cardio-vasculaires : infarctus du myocarde, hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral…

Alors que pouvons-nous manger, en lieu et place de notre habituel « poulet pomme de terre sautées », ou « entrecôte frites » ?

Une des solutions serait d’augmenter notre propre consommation de céréales. Elles représentent un apport énergétique essentiel pour le corps, sont moins nocives pour notre santé, et leur production ne servirait plus à nourrir une industrie animale dont les derniers déballages médiatiques sont loin d’être rassurants.

Un menu type serait composé par exemple de crudités, ou de soupe, de féculents, de légumes cuisinés, et se terminerait soit par des fruits, soit par un laitage, ou par note plus gourmande de temps en temps.

Pas évident de changer des habitudes, ou une éducation reçue de nos parents, mais pourtant les chiffres doivent désormais nous inviter à la réflexion.

Sources et références

(1) Que choisir, juin 2014.

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