Les bienfaits de l'activité physique chez la personne de plus de 50 ans

L’impact positif du sport sur le corps et le mental n’est plus à démontrer surtout lorsque l’âge des 50 ans est amorcé. L’activité physique a des effets protecteurs sur les systèmes musculaires, cardio-vasculaires, neurologiques et immunitaires.

(Les bienfaits de l’activité physique chez la personne de plus de 50 ans)

Pour cela il n’est pas nécessaire de pratiquer du sport à haut niveau. Une simple marche journalière un peu dynamique, la pratique du jardinage ou celle d’une gymnastique douce à domicile restent des activités adaptées qui améliorent la qualité de vie des quinquas.
Une étude scientifique corrobore ces faits.

Le sport chez les plus de 50 ans

D’après une enquête IFOP, plus des 2/3 des quinquas sont des actifs dits sportifs. Parmi eux, un peu moins de la moitié pratiquent une activité physique plusieurs fois par semaine et moins de 20 % s’essaient à un effort uniquement mensuel. Ce qui n’est pas suffisant mais peut sembler un bon début. Car, il est un fait certain, c’est que bouger son corps prévient des maladies chroniques, du cancer, du surpoids et limite la cholestérolémie.

Pour autant, s’exercer à une pratique corporelle comporte quelques risques qu’il faut anticiper. Déjà, l’activité ne doit pas être trop intense et mal gérée. Choisir le bon sport est important pour les personnes fragiles comme le sont les seniors ou les obèses : une activité aérobie dite d’endurance de 20 ou 30 min avec une intensité modérée conduite entre 3 à 5 fois dans la semaine, avec ou sans fractionné est l’idéal.

A côté de cela, l’OMS recommande dans ses préconisations pour la santé de ses seniors (65 ans et plus) un mélange de pratiques qui rallient l’utile à l’agréable : faire du vélo pour aller chercher ses courses, pratiquer ses tâches ménagères en pleine conscience, se servir des marches d’escalier au lieu de prendre l’ascenseur, etc.

Mais quand est-il des plus de 50 ans obèses ?

Même si le sport a une action bénéfique, il faut cependant poser un bémol pour cette tranche de population. En effet, le discours le plus classique concernant le surpoids est que, outre la question esthétique, l’obésité a de graves conséquences sur la santé en diminuant la qualité de vie et en augmentant la mortalité des sujets qui en sont atteints. Peu d’études ont précisé la relation entre l’âge, l’obésité et la mortalité mais deux travaux récents apportent quelques éléments de réponse.

Une étude japonaise s’est penchée sur la relation IMC (Indice de Masse Corporelle, calculez le votre en cliquant-ici) et la mortalité cardio-vasculaire. Les scientifiques ont prouvé que le risque de décès est plus faible chez les personnes qui présentaient un IMC supérieur ou égal à 25 kg/m2 que chez les personnes dont l’IMC était faible. L’autre étude confirme que la mortalité des personnes obèses est plus faible chez elles que sur celles qui sont de poids normal.

En prenant de l’âge, les quinquas, lorsqu’ils sont plutôt maigres, doivent être encouragés à prendre du poids grâce à des apports alimentaires et des entraînements adaptés pour augmenter la masse musculaire. Pour ceux qui sont en léger surpoids, ils doivent « lâcher-prise » sur leurs kilos excédentaires et c’est seulement pour les obèses que la question reste en suspend.

En conclusion, à partir de 50 ans, les personnes qui restent actives sur le plan physique ont un taux de mortalité plus faible concernant les AVC, le diabète, le cancer. Les chutes sont moindres, les fonctions cognitives meilleures et leur vie sociale plus riche. Elles ont une plus grande capacité musculaire et cardiorespiratoire, une masse corporelle plus fiable et des marqueurs biologiques qui indiquent une plus grande prévention des maladies dites de civilisation.
Qu’on se le dise !