Les acteurs responsables de l'obésité : qui sont-ils ? - CalculerSonIMC
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Les acteurs responsables de l’obésité : qui sont-ils ?

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L’obésité est un enjeu de santé publique devenu si important, qu’à l’image d’une balle de ping-pong, les responsabilités sont renvoyées d’un acteur à un autre. D’après les firmes industrielles, si la population mondiale est en surpoids, c’est davantage du fait qu’elle est trop sédentaire et qu’elle ne pratique aucune activité physique.

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(Les acteurs responsables de l’obésité : qui sont-ils ?)

Pour d’autres acteurs, telles que celui du tissu associatif par exemple, il s’agit plutôt d’une mauvaise information donnée aux consommateurs qui deviennent ainsi inexorablement obèses à cause de prises alimentaires trop riches, trop salées, trop sucrées. Alors, qu’en est il ?

D’un côté les industries agro-alimentaires …

D’après elles, il faudrait que les sujets obèses pratiquent une activité sportive et aient un rapport à l’alimentation qui soit plus sain, plus équilibré. Ils n’auraient ainsi plus de problème avec leurs kilos excédentaires.

Dans l’article parue sur Metronews (1) nous apprenons qu’aux États-Unis, Coca-Cola finance une organisation américaine qui prône le sport. En France, Danone (2) organise la « Danone Nations Cup ». Le leader mondial des produits laitiers frais est l’initiateur d’un des plus grands événements footballistiques où participent des jeunes enfants entre 10 et 12 ans. Il en est de même pour de nombreuses autres multinationales qui, sans remettre en question la qualité nutritionnelle de leurs produits, prônent l’instauration d’une pratique corporelle régulière pour brûler les kilocalories excédentaires.

Alors, comment argumentent-elles dans ce sens ?
Pour les responsables en communication des industries spécialisées dans l’alimentaire, les personnes obèses n’ont pas su gérer correctement et avec bon sens leurs apports nutritionnels concernant la gestion des sodas, des barres chocolatées, des portions de pizza ou des hamburgers.

Certes, les messages des firmes internationales recommandent une modération en toute chose et mettent en avant quelques préceptes de base tels que ceux de manger calmement, lentement, en mastiquant bien et cela dans un laps de temps maximum de 20 minutes afin que le cerveau ait le temps de « faire parvenir à l’estomac » la « fameuse » sensation de satiété. Ces préceptes sont les mêmes que ceux qui sont recommandés par l’OMS, qui met aussi l’accent sur l’équilibre des repas.

… de l’autre leurs détracteurs

Pour ces derniers, s’il y a autant de personnes obèses, c’est parce que le lobbying alimentaire nous empoissonne chaque jour un peu plus en « chargeant » les produits de consommation courante de sucres surajoutés et de graisses saturées. Ainsi, la faute vient bien des industriels qui n’ont aucun scrupule à dispenser de « faux bons conseils » à la population mondiale en organisant des colloques, des conférences et des journées nutritionnelles directement au sein des établissements scolaires afin de sensibiliser le public à mieux manger. Mais il n’en est rien !

Sur la chaîne française « FR3 » la journaliste Élise Lucet a récemment dénoncé dans son émission, Cash Investigation, l’industrie du sucre et pose la question « Comment les industriels nous rendent accros à cette substance » ?

Sur internet, des sujets brûlants relatent que certains gâteaux secs contiendraient des substances qui nous rendent addictif au sucre. Il en est de même pour les hamburgers et de ses divers composants. Ainsi, il est bien difficile, dans ces conditions, de faire la part du vrai et du faux.

Certes, les industries agroalimentaires ne sont ni des associations ni des œuvres caritatives, mais elles doivent prendre conscience qu’il n’est pas de bon ton de « faire de l’argent » impunément sur le dos des consommateurs même si, éventuellement, ceux-ci manquent de bon sens et de motivation à bouger leur corps. Si ces « victimes » ont du mal à s’y retrouver dans le calcul des kilocalories, ce n’est pas une raison suffisante pour les empiffrer de substances délétères pour leurs organismes.

Sources et références

(1) Coca-Cola Funds Scientists Who Shift Blame for Obesity Away From Bad Diets. Par Anahad O’Connor publié le 9 Août 2015 sur le site en ligne du New York Times.
(2) http://www.danonenationscup.com/fr/

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