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Convention en Normandie sur le diabète des femmes enceintes

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Le diabète est une pathologie pouvant toucher n’importe quel individu : personne âgée, enfant, jeune homme, etc. Les femmes enceintes peuvent aussi être touchées.

Convention en Normandie sur le diabète des femmes enceintes
(Une convention a été signée, en Normandie, afin d’apporter un soutien aux femmes enceintes qui souffrent de diabète)

En Normandie, le ROD (Réseau Obésité Diabète), la clinique Henri Guillard et l’hôpital Mémorial de Saint-Lô ont décidé de signer une convention début juillet pour tenter de venir en aide aux femmes enceintes souffrant de diabète de grossesse, appelé aussi diabète gestationnel (1).

Qu’est ce que le diabète gestationnel ?

Le diabète gestationnel est, comme le diabète, un trouble de la régulation de la glycémie entrainant un excès de sucre dans le sang. Deux populations différentes sont regroupées dans le diabète gestationnel :

  • Les femmes qui développent un diabète au moment de la grossesse, et qui disparait généralement après la grossesse.
  • Et les femmes souffrant déjà de diabète, ne le sachant pas, et qui va se révéler au moment de la grossesse (2).

La convention

Mathieu LAGRAVEREND, diététicien, précise dans le journal Ouest-France : « Nous avons constaté qu’il était possible d’améliorer l’offre d’éducation thérapeutique pour les femmes enceintes souffrant de diabète ». Il ajoute que la prise en charge de ces femmes n’existait pas.

La convention vise alors à mettre en place un programme thérapeutique allégé, pour venir en aide à ces personnes. Une information et des conseils seront apportés en ce sens aux patientes. Le personnel hospitalier mettra également en place des programmes sportifs et alimentaires adaptés à chaque patiente.

Ce sont tout d’abord les gynécologues obstétriciens de la clinique qui pourront prescrire ce parcours thérapeutique. Les sages-femmes prendront ensuite le relais pour proposer un diagnostic thérapeutique.

Si le programme est insuffisant, la clinique précise que le relai sera alors sonné aux diabétologues de l’établissement, pouvant proposer alors, en cas de nécessité, un traitement par insuline.

Rappelons que le diabète gestationnel, s’il n’est pas traité, peut avoir de graves conséquences, notamment des complications fœtales et maternelles. Le pourcentage de femmes touchées par le diabète gestationnel serait en augmentation un peu partout dans le monde.

L’ALFEDIAM, association de langue française pour l’étude du diabète et des maladies métaboliques, conseille un dépistage du diabète chez toute femme enceinte, à partir de 28 semaines de grossesse, en effectuant un dosage de la glycémie (taux de sucre dans le sang). Une attention particulière sera apportée également chez les femmes présentant une hérédité familiale diabétiques et les femmes en surpoids. En effet, ce dernier est un facteur de risque pouvant favoriser le diabète gestationnel (3).

Sources et références

(1) http://www.ouest-france.fr/convention-diabete-des-femmes-enceintes-2677157
(2) http://www.afd.asso.fr/diabete/gestationnel
(3) http://www.sfdiabete.org/

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