L’obésité chez les jeunes adultes provoquerait des pertes de mémoire - CalculerSonIMC
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L’obésité chez les jeunes adultes provoquerait des pertes de mémoire

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Qu’as-tu mangé à midi ? Une question simple, que l’on entend pratiquement tous les jours. Et là, c’est le trou noir. Le repas de midi ne revient pas dans votre mémoire. Que se passe-t-il ? Et si c’est tout simplement parce que vous avez trop mangé !

L’obésité chez les jeunes adultes provoquerait des pertes de mémoire
(L’obésité chez les jeunes adultes provoquerait des pertes de mémoire)

Des chercheurs de l’Université de Cambridge en Angleterre ont fait récemment une découverte étonnante. Ils ont établi une relation entre perte de mémoire, IMC (Indice de Masse Corporelle) et impact de celui-ci sur l’alimentation. Plus précisément, les personnes souffrant d’obésité auraient plus tendance à oublier leur dernier repas, et donc à compenser en mangeant plus lors des repas suivants.

Une étude étonnante

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont mené une étude dont les résultats ont été publiés dans la revue Quarterly Journal of Experimental Psychology (1). 50 volontaires, dont l’IMC variait entre 18 et 31 (c’est-à-dire entre une corpulence normale et une obésité modérée) ont participé à la recherche. Il leur a été demandé d’effectuer un test de mémorisation. Celui-ci a consisté, sur un écran d’ordinateur, de cacher différents objets à des moments et dans des endroits virtuels différents. Il ne leur restait qu’à se rappeler de l’endroit où ils avaient caché les objets, quels objets ils avaient cachés, et à quel moment.

Les résultats

L’exercice parait simple sur le papier. Mais les résultats n’affirment pas la même chose. En effet, il a été constaté que les personnes souffrant d’obésité avaient un score diminué de 15% par rapport aux autres.

Le Docteur Lucy Checke, principale auteur de l’étude explique qu’avoir un Indice de Masse Corporelle important aidait à réduire la mémoire épisodique. Bien sûr, cela ne veut pas dire avoir des trous de mémoire et de l’amnésie. Mais elle ajoute que la frontière entre l’oubli d’objets sur un écran d’ordinateur, à celui d’un repas antérieur est mince. Le Docteur précise que si les personnes ont des difficultés de mémorisation de leurs repas antérieurs, elles auront donc plus de mal à réguler leurs apports alimentaires lors des repas suivants, et consommeraient donc en plus grande quantité.

En résumé, avoir des problèmes de mémoire épisodique nous pousserait dans le cercle vicieux du surpoids et de l’obésité, ceci nous conduisant donc à consommer des portions alimentaires plus importantes. Il n’y a pas d’âge pour faire travailler sa mémoire.

Sources et références

(1) Lucy G. Cheke. Higher body mass index is associated with episodic memory deficits in young adults. The Quarterly Journal of Experimental Psychology. DOI: 10.1080/17470218.2015.1099163

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