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TDAH et obésité sont-ils liés ?

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Le TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention et de l’Hyperactivité) se manifeste selon trois variabes qui sont : une inattention caractérisée, une impulsivité de chaque instant et une hyperactivité empêchant l’enfant de se concentrer sur des tâches ordinaires qui requièrent, somme toute, de la concentration. Le TDAH peut être plus ou moins marqué selon les sujets.

TDAH et obésité sont-ils liés ?
(TDAH et obésité sont-ils liés ?)

Quoi qu’il en soit, hyperactivité, impulsion et inattention sont les trois facteurs nécessaires pour diagnostiquer un Trouble de Déficit de l’Attention et de l’Hyperactivité mais ces trois comportements peuvent ne pas être conjugués. En effet, pour signer le « diagnostic TDAH » un enfant peut être en état d’hyperactivité et d’impulsivité sans, pour autant, être dans l’inattention. D’ailleurs, il est scientifiquement prouvé que, chez les garçons, c’est souvent ce cas de figure là qui a tendance à se manifester.

Qu’est ce que les Troubles de Déficit de l’Attention et de l’Hyperactivité ?

Concrètement, les personnes atteintes du TDAH éprouvent des difficultés à garder leur attention constante, à se concentrer durablement et à mener des tâches simples à terme. Elles n’arrivent pas à rester en place, se comportent instinctivement, sans contrôle et parfois ne gèrent même pas le fait de faire la queue aux caisses des magasins. Il faut savoir différentier un comportement normal et pathologique chez les enfants atteints de ces troubles. Dans le dernier cas, les dysfonctionnements sont anormalement prégnants et prolongés tout en ayant une certaine constance et cela dans chaque moment de la vie quotidienne.

Il faut également savoir que dans le TDAH, l’hyperactivité est une composante accessoire et que hyperactivité ou pas, cette pathologie concerne 3,5 à 5,6 % des enfants scolarisés. Ceux qui souffrent de troubles de l’attention avoisinent les 50 % des enfants diagnostiqués. Ceux qui sont victimes d’hyperactivité et d’impulsivité sont moins touchés, de l’ordre de 38 %. Les enfants qui regroupent les trois symptômes à la fois sont au nombre de 17 %. Cette pathologie est généralement diagnostiquée autour des sept ans. Mais les enfants qui en souffrent ont comportements délicats dès l’âge des deux ans.

L’TDAH et l’obésité

Il est, depuis une récente étude (1), prouvé scientifiquement qu’un lien réunit obésité et TDAH. Pour autant, les randomisations passées n’ont pas mis à jour ce lien. En effet, celles-ci n’avaient pas les mêmes sujets de comparaison.

La dernière étude prend en compte les enfants issus de la même génération tout en se trouvant dans la même classe d’âge.

En 2015, la Haute Autorité de Santé cible des recommandations de prise en charge plus adaptées et ciblées. Ainsi, ce sont 336 enfants nés entre 1976 et 1982 atteints de TDAH et 665 autres d’âge différent, de même sexe et non atteints du TDAH qui vont être comparés. Par le biais de ces études, il est déjà révélé qu’il existe un lien statistique entre obésité et TDAH et non pas un lien de causalité. Pour autant, les jeunes filles qui souffrent de TDAH risquent deux fois plus de souffrir d’obésité que les autres. Ces explications, données par le Dr Kumar, doivent inciter les spécialistes de la santé à donner à leurs patients des conseils et des mesures de prévention comme, par exemple, le fait de pratiquer une activité physique, de boire régulièrement et de manger équilibré.

Ainsi, le TDAH n’est pas une fatalité. En effet, il est souvent neurologique et donc tributaire de l’hérédité génétique et des facteurs environnementaux. Les scientifiques sont formels : le TDAH n’a pas pour origine une perturbation des besoins affectifs non résolus ou des problèmes psychosociaux quelconques même s’il reste vrai que ceux-ci exacerbent le trouble.

Sources et références

(1) Roxana L. Aguirre Castaneda. Childhood Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder, Sex, and Obesity. Mayo Clinic Proceedings. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.mayocp.2015.09.017

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