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Obésité

Le froid jouerait un rôle important contre l’obésité

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Selon de précédentes études, le froid possèderait un rôle dans la combustion des graisses, au moyen d’une hormone appelée l’irisine. Un nouvel essai publié dans le FASEB Journal démontre que le froid provoquant un stress sur l’organisme, conduit environ 30 % des cellules adipeuses « blanches », en cellules adipeuses « brunes », qui représentent la graisse saine, favorisant ainsi la lutte contre l’obésité et le diabète.

Le froid jouerait un rôle important contre l’obésité
(Le froid jouerait un rôle important contre l’obésité)

Le rôle de la température contre l’obésité

Différentes études ont mis en évidence l’action de l’hormone de la graisse brune sur la combustion des graisses. Dans ce dernier essai réalisé par les chercheurs de la Wayne State University, la température apparaît comme facteur favorisant dans la protection contre l’obésité et le diabète.

Les chercheurs suggèrent que sous l’effet de la température, les cellules graisseuses néfastes pour l’organisme peuvent se convertir en cellules graisseuses saines et inversement.

« Les cellules adipeuses peuvent adopter une gamme de phénotypes métaboliques, en fonction des conditions physiologiques et de leur localisation dans le corps », précise l’auteur principal, James G. Granneman.

Le but des chercheurs est d’utiliser cette flexibilité au niveau des cellules adipeuses dans le traitement des troubles métaboliques tels que l’obésité.

Un nouveau concept : la flexibilité métabolique

Dans l’étude publiée dans le FASEB Journal (1), les scientifiques ont démontrés, sur la souris, grâce à une technique de marquage cellulaire, qu’une exposition au froid permet la transformation d’environ 30% de cellules adipeuses blanches en cellules adipeuses brunes. Ce phénomène met donc en évidence une certaine flexibilité cellulaire qui pourrait effectivement jouer un rôle important dans la lutte contre le risque lié à l’obésité.

Ces résultats sont prometteurs, cependant, il reste à les confirmer à l’échelle humaine. Cette étude a permis de révéler qu’une conversion des cellules adipeuses est possible. De plus, les scientifiques ont mis en évidence l’existence d’une molécule capable de réaliser cette conversion. Celle-ci pourrait être utilisée notamment en pharmacologie dans le traitement de l’obésité voire du diabète.

En conclusion, l’effet du stress lié au froid sur l’organisme permet une flexibilité métabolique encore peu connue. Cependant, ce concept révèle une cible moléculaire, qui pourrait bien être très utile dans la stratégie anti-obésité, en développant de nouveaux médicaments.

Sources et références

(1) Yun-Hee Lee. Cellular origins of cold-induced brown adipocytes in adult mice. The FASEB Journal. DOI: 10.1096/fj.14-263038.

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