Etude de l'INSERM : l'obésité modifierait les perceptions gustatives - CalculerSonIMC
Études Obésité

Etude de l’INSERM : l’obésité modifierait les perceptions gustatives

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Selon une étude récente de l’INSERM (voir source, en bas d’article), il en ressort que l’obésité peut modifier les perceptions gustatives. C’est pour cette raison que, peut-être, certaines personnes ont besoin de consommer de façon plus excessive pour mieux apprécier le « goût » des aliments. Les chercheurs de l’INSERM se penchent sur cette problématique troublante afin de trouver un nouveau paramètre dans l’explication de la croissance de l’obésité.

Un dérèglement des plaisirs gustatifs chez les obèses

L’homme est pourvu d’un système de détection gustative pour les aliments.

Ce système de détection est un paramètre important de la régulation de l’envie et donc de la régulation de la consommation de certains aliments : lorsqu’un individu mange, si gustativement l’aliment ne rempli pas sa fonction en termes de « goût », alors l’individu est plus enclin à surconsommer cet aliment, jusqu’à en sentir totalement le « goût ».

L’étude de l’INSERM révèle que chez les obèses, ce système de « détection du goût » serait déréglé : après une expérience sur des souris, qui possèdent un système biologique similaire au notre (en matière de « détection de goût »), il s’est avéré que les souris obèses avaient des difficultés à détecter les lipides dans l’alimentation. Du fait que le seuil de détection de ces lipides soit plus élevé, la sensation gustative est déréglé. En clair, et avec un parallèle fait pour l’Homme, les personnes obèses auraient plus de mal à apprécier le goût des aliments. Les aliments gras auraient moins de goût chez ces individus.

Un dysfonctionnement de la protéine D36

Ce problème lié aux lipides chez les obèses vient d’être mis en rapport avec un dysfonctionnement de la protéine appelée D36. En effet, cette protéine est étroitement liée aux lipides et notamment aux acides gras. Si celle-ci fonctionne mal, elle dérègle également les papilles gustatives qui font automatiquement baisser la sensibilité à ces goûts.

L’obésité peut donc modifier les perceptions gustatives. Cependant, cette hypothèse doit être prise au conditionnel : cette problématique est encore à l’étude. Les chercheurs continuent chaque jour leurs analyses pour prouver que le dysfonctionnement des papilles gustatives et le dérèglement de la protéine D36 peuvent être une cause de l’obésité. Une affaire à suivre, et pas des moins intéressantes…

Sources

Ci-dessous vous retrouverez la source qui a aidé CalculerSonIMC à vous proposer cet article.

http://www.inserm.fr/content/view/full/73339

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