La ville de Salon, dans le Sud de la France, est active dans le domaine de la santé. La preuve en est, avec ce nouveau dispositif intitulé Activités physique et sportives sur ordonnance qui permet d’accompagner, grâce à des coachs sportifs professionnels, les personnes souffrant de pathologies chroniques.
(Ville de Salon : Une initiative sportive pour une meilleure qualité de vie)
La journée de lancement de cette action a eu lieu le 22 mars dernier dans la ville. Son but ? Améliorer l’état de santé de ces personnes par le mouvement pour étendre le projet dans d’autres villes de France et diminuer le nombre de maladies « de civilisation », fléau relevant du domaine de la santé publique.
Un dispositif porteur
Pendant plus de trois mois, plusieurs services de la mairie de la ville de Salon vont se mobiliser afin de rendre ce dispositif opérationnel pour la rentrée scolaire de 2015. C’est sur les conseils de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui préconise « 10 000 pas par jour pour améliorer son état de santé », que la pratique sportive sera à l’honneur dans cette ville du Sud comme l’annonce Dominique Labarre, conseiller municipal au service d’hygiène et de santé publique.
Concrètement, la prescription de ces séances de sport passe entre les mains du médecin généraliste. Celui-ci complète son habituel traitement médicamenteux par des plages d’activité physique car, force est de constater, que le sport est un allié indispensable. Pour autant, il faut que cette pratique soit encadrée. C’est pourquoi la ville de Salon, après sa « session test » qui a eu lieu le 30 mars dernier, se sent dorénavant prête pour le mois de septembre.
Une organisation optimale
Il a fallu plusieurs étapes clefs avant que la phase dite de « test » ait lieu.
- Dans un premier temps, sept éducateurs sportifs se sont formés afin d’appréhender les malades et leurs maladies. Pour encadrer, suivre et gérer ces personnes, il est nécessaire de construire des programmes d’entraînement adaptés. Ce sont des séances de coaching spécifiques qui sont proposées avec une anticipation sur une pathologie installée.
- Une deuxième étape s’ensuit : c’est celle de l’information envers le grand public. Les services de diabétologie, de cancérologie, de soins palliatifs ainsi que les associations de personnes obèses et des hypertendues se sont réunis entre eux dans le but de se rapprocher des services municipaux pour coordonner les actions à suivre.
- Le troisième temps aboutit à une opération concrète : le docteur attaché à la direction de la santé de la ville de Salon, Eugénie d’Alessandro est volontaire pour assurer le bon fonctionnement de l’opération en effectuant une consultation d’entrée qui validera, par la suite, l’action positive du sport sur l’état de santé des patients.
Le sport améliore la santé
Cette action expérimentale est subventionnée par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Elle réunie les services municipaux de la santé, du sport et de l’hygiène pour combattre le surpoids, l’obésité, la dépression, les maladies cardio-vasculaire, le diabète et certains types de cancer. On peut ainsi présager que le sérieux des acteurs signera une volonté de concrétisation de la part de tous les acteurs et participants.
Ainsi, pendant 14 heures par semaine, chacun va s’essayer à la gymnastique, la marche simple ou plus active, la remise en forme musculaire, la course, le Pilates, la danse ainsi que des jeux collectifs plus ludiques et cela à raison de trois fois dans la semaine afin d’inscrire dans le corps cette saine habitude.
A terme, le dispositif va s’élargir jusqu’en 2016 en proposant ces séances spécifiques au sein des clubs de remise en forme. Le maire de la ville, Nicolas Isnard croit fortement à ce dispositif pour l’équilibre physique et mental de ses concitoyens.
