Surpoids et obésité : les maladies respiratoires - CalculerSonIMC
Obésité

Surpoids et obésité : les maladies respiratoires

Google + Pinterest LinkedIn Tumblr

Obésité maladie et problèmes de santé respiratoire

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), une personne ayant un IMC (Indice de Masse Corporelle) entre 25 et 30 est en surcharge pondérale (surpoids). Entre 30 et 40, on parle d’obésité (modérée à sévère). Au-delà de 40 il s’agît d’une obésité très sévère, ou morbide, associée à une augmentation conséquente des maladies respiratoires chez ces personnes.

En effet, avoir un IMC élevé peut causer ou aggraver certaines maladies, notamment respiratoires.

La relation entre le poids et la fonction respiratoire

Les personnes ayant un excès important de masse grasse rencontrent très fréquemment des difficultés respiratoires. Celles-ci peuvent être dues à une activité métabolique augmentée liée directement au surpoids, demandant alors à l’organisme plus d’efforts pour assurer les processus de respiration. Les problèmes respiratoires peuvent aussi résulter d’une compression de la cage thoracique à cause de l’excès de graisse corporelle, limitant ainsi notamment le volume d’air dans les poumons. Parfois, les troubles respiratoires peuvent être secondaires à des troubles cardiovasculaires, eux-mêmes causés ou aggravés par le surpoids.

relation entre le poids et la sante respiratoire

Les manifestations physiques des troubles respiratoires chez les personnes ayant un IMC élevé

  • Essoufflement important à l’effort
  • Essoufflement au repos
  • Sensation de manque d’air
  • Fatigue respiratoire
  • Toux
  • Difficultés à respirer pendant le sommeil, avec ronflement, micro-réveils, impression de ne pas avoir assez dormi
  • Fatigue et endormissements diurnes

Les troubles et maladies respiratoires liées à un IMC élevé

Conséquences physiologiques respiratoires

Une masse grasse importante autour de la cage thoracique et du cou entraine une diminution de la compliance statique, c’est-à-dire de la capacité des poumons à modifier leur volume selon la pression exercée sur eux. Cela entraine une augmentation du travail respiratoire avec augmentation de la fréquence respiratoire (la personne respire moins mais plus rapidement). De plus, cela entraine également une augmentation des résistances des voies respiratoires supérieures (nez et fosses nasales, bouche, pharynx, larynx), avec des symptômes proches de ceux de l’apnée du sommeil (voir paragraphe ci-dessous).

De plus, un excès de masse grasse entraine aussi une augmentation du volume sanguin, également responsable de la diminution de la compliance pulmonaire.

maladies respiratoire liées à un IMC trop élevé

Par ailleurs, l’obésité provoque des dérèglements hormonaux pouvant être responsables d’une inflammation des bronches.

Tout ceci se traduit au niveau des processus respiratoires par :

  • Une moindre efficacité des muscles respiratoires
  • Une diminution de la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF), c’est-à-dire du volume d’air contenu dans les poumons à la fin d’une expiration.
  • Un syndrome restrictif, à savoir une diminution de la capacité pulmonaire au terme d’une inspiration maximale. Autrement dit, il s’agit d’une diminution du volume d’air contenu dans les poumons après une inspiration.

Relations obésité santé respiratoire et obésité maladies respiratoires

  • Dyspnée, à l’effort ou au repos : essoufflement excessif lors d’un effort et qui peut perdurer anormalement après celui-ci, et/ou essoufflement au repos, de manière intermittente ou non. La dyspnée est une difficulté respiratoire qui survient lorsque les besoins en apport d’oxygène et en sortie de dioxyde de carbone sont supérieurs à ce que peuvent fournir les poumons. Pouvant être due à une compression importante de la cage thoracique à cause d’un excès de masse grasse. Elle provoque une fatigue et une gêne respiratoire, avec l’impression de manquer d’air.
  • Apnée du sommeil, ou syndrome d’apnée obstructif du sommeil (SAOS) : blocages de la respiration durant le sommeil, causé par une obstruction ou un rétrécissement des voies respiratoires. Les personnes dont l’IMC est supérieur à 40 ont un risque 10 à 12 fois plus élevé de développer un SAOS. L’apnée du sommeil entraine des ronflements, des micro-réveils pendant la nuit, et la journée une impression de ne pas avoir assez dormi, une fatigue avec parfois des endormissements spontanés.
  • Asthme : inflammation et obstruction des bronches, provoquant une toux, un essoufflement intermittent, une sensation d’oppression.
  • Embolie pulmonaire : migration d’un caillot sanguin vers les poumons. L’embolie pulmonaire peut être mortelle et constitue une urgence médicale.
  • Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) : inflammation chronique et progressive des bronches et des poumons, entrainant une bronchite chronique.
  • Syndrome d’obésité-hypoventilation : baisse des échanges gazeux dans les alvéoles pulmonaires, entrainant une diminution du taux d’oxygène dans le sang (hypoxémie) et une augmentation du taux de dioxyde de carbone (hypercapnie).

Perte de poids : l’impact du régime alimentaire et de l’activité physique sur la santé respiratoire

activite physique et sante respiratoire

Etant donné les problèmes et maladies respiratoires des personnes obèses, celles-ci ont tendance à faire moins de sport. Malheureusement une activité physique réduite entraine un affaiblissement des muscles et notamment des muscles respiratoires. Un vrai cercle vicieux. Il est donc primordial de maintenir une activité physique. Par ailleurs, il est judicieux de consulter un spécialiste qui pourra accompagner le patient et lui dire quelles activités physiques lui sont adaptées.

Quant à l’alimentation, des chercheurs américains ont suivi une centaine de milliers de personnes durant une vingtaine d’années. Ils ont remarqué que celles ayant un score diététique fort (c’est-à-dire les personnes qui ont un bon apport en légumes, céréales complètes, oméga-3, etc. et qui consomment peu de produits sucrés ou trop salés) ont un moindre risque de développer une BPCO. Avoir une alimentation saine pourrait ainsi contribuer à une meilleure respiration.

1 Commentaire

  1. Delplanque Marie Commentaire

    Bonjour ! Je suis atteinte d’asthme génétique et depuis 2015 on m’a décelé une bpco !ex fumeuse depuis 2015! J’ai pris beaucoup de poids car 25kg en années je ne marche pas souvent car je suis vite essoufflée ! Lors d’un examen coloscopie et fibroscopie!le gastro entérologue m’à dit que j’étais remplie de gaz et d’air! question nourriture je fais un repas le soir !je suis sous antidepresseurs depuis très longtemps ce qui me gêne est cet estomac et ce ventre extrêmement tendus ! Mon rêve serait de perdre ce surplus qui occasionnest ce sur poids? Je mesure 1m53 pour 76kg! Je déprime car je ne vois pas trop de solution

Laisser un commentaire