De nos jours, de nombreux individus adoptent un mode de vie écologique ainsi qu’une alimentation biologique, et le jeûne se montre particulièrement en vogue. Il apparaît dans une étude américaine qu’une alternance entre le jeûne et un régime alimentaire équilibré permettrait d’améliorer la durée de vie des cellules de l’organisme, favorisant ainsi la longévité.
(Une période intermittente de jeûne favoriserait la longévité. Restons toutefois prudent sur ce constat issu d’une étude récente.)
Stresser l’organisme en alternant jeûne et une alimentation normale
Les chercheurs de l’Université de Floride aux États-Unis, ont menés une étude afin d’identifier et de définir le rôle du jeûne sur nos cellules. Celle-ci publiée dans la revue Rejuvenation Research, consiste en un essai clinique réalisé sur 24 participants.
Les volontaires ont alternés durant 3 semaines, deux régimes différents : le premier comprend un apport qui équivaut à 25% de l’apport calorique moyen journalier, soit environ 650 calories. Le second représente 175% de l’apport calorique quotidien nécessaire, environ 4550 calories.
Les participants ont donc alterné ces deux régimes durant 3 semaines, en intégrant dans leur alimentation des compléments alimentaires, notamment en vitamine C et E.
Une protéine protectrice
Les chercheurs ont analysés les différents paramètres de santé des 24 participants, avec les paramètres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle…), ainsi que le poids, la glycémie, le cholestérol, et les gènes jouant un rôle dans les mécanismes de protection cellulaire.
Les scientifiques ont constaté que les protéines nommées sirtuines se trouvaient en plus grande quantité dans les cellules de l’organisme.
Activées par le gène SIRT3, ces protéines permettent notamment, de prévenir le vieillissement des cellules, et en favorisent la longévité.
Les protéines sirtuines sont sécrétées principalement lorsque l’organisme est soumis à ce que l’on appelle un stress oxydatif, comme par exemple, lors d’un jeûne, et ne dispose pas suffisamment d’antioxydants pour faire face à ce stress.
Il apparaît donc qu’un jeûne réalisé sous contrôle, sans ajouter d’antioxydants, tels que la vitamine C généralement, favorise la sécrétion de protéines sirtuines, améliorant la durée de vie des cellules.
Ces résultats méritent d’être confirmés par d’autres études. Cependant, ces résultats semble montrer qu’une période de jeûne intermittente pourrait apporter des bénéfices en matière de santé, augmentant ainsi la longévité. Restons toutefois prudent, étant donné l’échantillon relativement faible (24 personnes) qui a permis d’arriver à de telles conclusions.
Sources et références
(1) Mr. Martin P Wegman. Practicality of Intermittent Fasting in Humans and its Effect on Oxidative Stress and Genes Related to Aging and Metabolism. Rejuvenation Research. DOI:10.1089/rej.2014.1624.
