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De plus en plus de pollution dans l’air : un risque pour l’alimentation

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Le dioxyde de Carbone (CO2), en quantité de plus en plus grande, serait une véritable menace pour l’alimentation à l’échelle mondiale. C’est ce qu’indique une étude récente, publiée le 7 Mai dans la revue scientifique Nature (1).

De plus en plus de pollution dans l'air : un risque pour l'alimentation
(La pollution est une menace pour l’alimentation, à l’échelle mondiale)

Les émissions de CO2 restent en effet à la hausse malgré les études relatives à leurs impacts sur l’environnement et malgré les différentes sensibilisations (2).

Cette hausse est présente non seulement dans les grandes villes mais également dans les contrées éloignées. Elle est la conséquence de la déforestation et de la combustion des matières fossiles comme le pétrole, le charbon et le gaz naturel. Plus précisément, il s’agit d’une conséquence relative aux usines industrielles, aux transports individuels et collectifs et au surplus d’électricité.

Le contexte

La consommation ou sur-consommation, outre les aspects économiques, a également un effet néfaste sur l’environnement. Il en est de même pour les transports, même collectifs tels que les trains et les avions. Ces derniers circulent en masse, de nouvelles lignes ferroviaires ne cessent d’être créées et les compagnies aériennes se multiplient à grande vitesse.

Ce pic de Dioxyde de Carbone (CO2) a été très important il y a 3 ans, en 2011 et depuis il ne cesse d’augmenter. On note une évolution, l’année dernière, de 2,1 %, soit plus de 40 milliards de tonnes d’émission de Dioxyde de Carbone (CO2) (2).

L’impact sur l’alimentation

Mais la hausse du Dioxyde de Carbone (CO2) est également un fléau pour les exploitations agricoles. Blé, maïs, orge et autres céréales souffrent de cet empoisonnement naturel, c’est ce que démontre l’étude. En effet le zinc et le fer, présents dans les végétaux et les céréales, et indispensables à l’organisme, diminuent de manière proportionnelle à leur exposition à la pollution (au CO2).

Cette baisse s’inscrit alors même que les individus subissent déjà des carences en zinc et en fer. L’explosion du Dioxyde de Carbone (CO2), ne fait donc que croître ces manques nutritionnels. L’étude rappelle que les carences en zinc et en fer représentent près de 63 millions de décès chaque année et que près de 2 milliards de personnes, dans le monde, souffrent d’un manque de fer et de zinc (3).

La diminution de ces substances dans les récoltes agricoles ainsi que la présence et l’augmentation du dioxyde de carbone (CO2) est donc un véritable danger pour l’alimentation des individus.

En plus de connaitre une diminution des apports en fer et en zinc, pour certaines céréales nommées C3 (blé et riz) une baisse de protéines par part cultivée a été notée.

En termes de chiffres, on peut parler d’une diminution de 10% en zinc, de 5% en fer et de 6% en protéines liée à la pollution entre une céréale C3 fortement exposée au CO2 et entre un blé C3 simplement exposé à l’air ambiant.

Que faire pour palier à ces résultats qui mettent en danger la santé des uns et des autres ?

Consommer bien, consommer mieux, telle est la devise de la plupart des foyers.
Certains opteront pour le marché du bio, d’autres pour des potagers individuels ou en co-partage, une démarche économique, sociale, saine et écologique (4).

Sources et références

(1) Nature (2014). Samuel S. Myers. Increasing CO2 threatens human nutrition. doi:10.1038/nature13179. Published online 07 May 2014.
(2) GCP : Global Carbon Project – http://www.globalcarbonproject.org/carbonbudget/13/hl-full.htm
(3) Tulchinsky, T. H. Micronutrient deficiency conditions: global health issues. Public Health Rev. 32, 243–255 (2010)
(4) http://www.actu-environnement.com/ae/news/agence-bio-conmmations-bio-france-2012-production-conversions-baisse-17736.php4

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