Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Washington montre que la consommation d’une pomme par jour favoriserait la lutte contre l’obésité. Une variété en particulier, le Granny Smith, représenterait un meilleur intérêt, avec certains composés capables de réduire les risques lié à l’obésité.
(Une simple pomme pour limiter l’obésité)
Cette étude révélée dans la revue Food Chemistry (1) précise l’importance du rôle de la microbiotique, dans l’équilibre de la masse corporelle.
Les propriétés de la Granny Smith
Les conclusions de ces recherches réalisées par la chercheuse Giuliana Noratto, font référence aux composés de la pomme, plus particulièrement de la Granny Smith, qui seraient bénéfiques et apporteraient une solution face à l’obésité. Ces composés auraient la faculté d’accroître le développement des « bonnes bactéries », dans les intestins, surtout au niveau du côlon. Leur principale propriété réside en leurs capacités à survivre à la mastication, puis aux sucs gastriques, pour finalement être fermentés au niveau du côlon, participant ainsi à la multiplication des bactéries favorables.
« Les excréments de souris obèses nourries de pommes Granny Smith finissent par renfermer des proportions de bactéries fécales comparables à celles des excréments de souris de poids normal » déclare Madame Noratto.
Cette étude comprend également une comparaison des différentes variétés de pommes, affirmant ainsi que la pomme verte, Granny Smith, possèderait notamment des fibres alimentaires et des polyphénols en plus grande quantité. Cette variété montrerait également un indice glycémique plus faible, favorisant ainsi le maintien et l’équilibre du poids.
Une découverte permettant de traiter les problèmes liés à l’obésité
Les conclusions de ces recherches permettraient de contribuer au traitement de certaines conséquences liées à l’obésité, notamment la survenue d’un diabète.
L’action des composés non digestibles des pommes Granny Smith permettrait de réduire l’inflammation chronique. Engendrant un déséquilibre métabolique, cette inflammation est connue pour être responsable de l’obésité. Le rétablissement de la flore intestinale stabilise les différents processus métaboliques, favorisant ainsi une diminution de l’inflammation et de la sensation de satiété. « L’équilibre de la flore intestinale dépend des aliments consommés » explique la chercheuse.
Ces recherches viennent s’ajouter à une étude réalisée en 2012 et publiée dans la revue PLoS ONE, démontrant les capacités de l’acide ursolique, présent dans la peau des pommes. Celui-ci contribuerait à l’élimination des calories en accélérant leur combustion et favoriserait donc la réduction de l’obésité.
Cette étude montre la place de la microbiotique dans le maintien et l’équilibre du poids et prouve que la consommation d’une pomme par jour permet de lutter efficacement contre l’obésité. Des conclusions ayant de bonnes perspectives dans le domaine de la nutrition.
Sources et références
(1) Assessing non-digestible compounds in apple cultivars and their potential as modulators of obese faecal microbiota in vitro. PMID 24837942.
