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La taille des hanches chez les femmes déterminerait le risque de diabète

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Les femmes avec de larges hanches présenteraient moins de risque de développer un diabète de type 2 que les autres femmes, plus fines ! Si, si, ce n’est pas un rêve. En tout cas, c’est qu’affirmerait une récente étude menée par le King’s Collège de Londres et présentée récemment au congrès annuel de l’American Society of Humain Genetics 2015 à Baltimore aux Etats-Unis (1).

La taille des hanches chez les femmes déterminerait le risque de diabète
(La taille des hanches chez les femmes déterminerait le risque de diabète)

L’étude

L’étude est tout de même assez complexe. Les chercheurs ont réussi à identifier une variation du gène KLF 14. C’est CE gène qui régule tous les autres gènes responsables du contrôle de la quantité et de la localisation du stockage des graisses chez la femme. Cette variante déterminerait la silhouette, ainsi que le risque d’obésité et de troubles métaboliques.

Il y aurait des effets différents suivant la variante du gène KLF 14. En effet, selon la variante, la graisse s’accumulerait autour des hanches, comme la graisse abdominale par exemple, donnant une silhouette en forme de poire. Cette variante diminuerait le risque de diabète de type 2. Une autre variante, associée à une diminution de la graisse centrale augmenterait le risque de diabète de type 2.

Bien sûr, cette différence génétique au niveau du risque est faible, mais les chercheurs restent confiants quant à leur découverte. Le but étant, à terme, de pouvoir déterminer avec précision les gènes influençant les risques de diabète de type 2 et de surpoids chez la femme. Ce qui permettrait, dans le futur, de pouvoir développer des mesures de prévention et de traitement personnalisées, les rendant donc plus efficaces.

Pourquoi les femmes

Les chercheurs sont en train d’étudier pourquoi ce phénomène ne s’applique qu’aux femmes.

Peut-être un niveau plus élevé, chez la femme, du précurseur de la protéine KLF 14. Ce qui prétendrait qu’il y ait une sorte d’effet seuil sur le risque de diabète, et que les hommes atteindraient rarement ce seuil.
La 2ème possibilité serait un autre gène ou une autre protéine spécifique au sexe, et qui réagirait avec la protéine KLF 14, permettant d’augmenter ou de diminuer son taux.

Cette étude est donc à approfondir dans le futur, mais elle ouvre tout de même des portes quant à la prise en charge plus complète du diabète ainsi qu’une meilleure prévention. Cela permettrait aussi le développement de traitements plus efficaces.

Sources et références

(1) K. Small. Adipose- and maternal- specific regulatory variants at KLF14 influence Type 2 Diabetes risk in women via a female-specific effect on adipocyte physiology and body composition. https://ep70.eventpilotadmin.com/web/page.php?page=IntHtml&project=ASHG15&id=150121812

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