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L’éducation en matière d’obésité réglerait-elle tous les problèmes ?

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Développer son bon sens c’est faire preuve de réflexion. C’est aussi utiliser son intelligence pour donner du sens à sa vie, à celle de ses enfants, de sa famille… Dans une nouvelle étude publiée dans la revue International Journal of Obesity (1), les chercheurs nous expliquent qu’une routine réfléchie, au niveau des horaires, diminue le risque d’obésité à la pré-adolescence et donc à l’âge adulte. On peut se demander si le journal souhaite mettre en avant le fait que, puisque un certain rituel est bon pour l’équilibre de l’enfant, une autre façon d’aborder les problèmes comportementaux existe et que le bon sens, l’éducation, l’anticipation et l’intelligence seraient autant de portes ouvertes vers une perte de poids efficiente et durable.

L'éducation en matière d'obésité réglerait-elle tous les problèmes ?
(L’éducation en matière d’obésité réglerait-elle tous les problèmes ?)

La routine : une alliée contre le surpoids

D’après l’article sus-cité, les enfants, dont l’heure d’endormissement est régulière et qui de surcroît se couchent plutôt de bonne heure, s’endorment plus facilement, ont moins de réveils brusques en pleine nuit et sont davantage équilibrés dans leur quotidien. Ainsi, les problèmes de comportement pourraient advenir par manque de sommeil ou absence de rituel et donc par manque de consignes précises et adaptées telles que celles dont les parents, s’ils remplissent correctement leur rôle, doivent abreuver leurs enfants, sans tomber dans la moralisation à outrance. C’est bien d’éducation en général dont il est fait débat ici.

« Ritualiser » serait donc bénéfique

Endormir ses jeunes enfants en leur racontant des histoires, déjeuner et dîner à des heures régulières, gérer le temps passé devant l’ordinateur, les smartphones ou la télévision, passer des moments privilégiés avec eux, etc. sont de sains rituels qu’il est bénéfique d’instaurer. Non seulement parce que les scientifiques américains de la « State University College » le conseillent au sein de leur étude publiée dans les pages de « l’International Journal of Obesity » pour la lutte contre le surpoids, mais aussi parce qu’en tant que citoyen, ont prend bien conscience que rien ne vaut l’éducation pour recouvrer un équilibre de vie, des règles de base hygiéniste et donc une longévité parfaite en terme de santé.

Une étude menée sur des enfants britanniques

Auprès d’enfants âgés de 3 ans, les chercheurs ont remarqué que, si les petits britanniques prenaient et suivaient de bonnes habitudes quotidiennes, ils arrivaient par la suite à davantage contrôler et réguler leurs émotivité. Ainsi, ils deviendront des adultes qui seront moins concernés par le surpoids tout au long de leur vie. À l’inverse, « le risque d’obésité devient plus important chez les enfants qui ont des heures d’endormissement incohérentes » argumente le professeur Anderson agrégé de l’Ohio. Par cette étude (1) il est facile de remarquer que l’éducation est bien la règle de base de toute évolution.

Le surpoids et l’obésité ne sont pas que le fait du hasard de ces vingt dernières années. Ce constat posé, il faut ici rappeler que le nom de « maladies de civilisation » est employé pour qualifier des pathologies qui, dans les années 80, sans être orphelines, n’en étaient pas moins, occasionnelles. Elles se banalisent presque, plus de trente ans plus tard et cela partout dans le monde.

Ainsi, apprendre à lire des étiquettes nutritionnelles, savoir ce que sont les lipides, les glucides, les protéines, faire la différence entre un repas et une collation, comprendre ce que sont les kilocalories, les sucres lents ou les sucres rapides, les graisses amies et les autres etc sont autant de notions avec lesquelles le jeune enfant doit se familiariser, devenir coutumier pour à son tour transmettre ces « fondamentaux ». S’alimenter, dormir et se reproduire restent des besoins primaires mais c’est à nous de les faire évoluer afin qu’ils donnent une certaine dignité à l’Homme.

Source et références

S E Anderson. Self-regulation and household routines at age three and obesity at age eleven: Longitudinal analysis of the UK Millennium cohort study. International Journal of Obesity. 24 Avril 2017. DOI: 10.1038/ijo.2017.94

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