Les études scientifiques : un tremplin pour davantage de motivation ? - CalculerSonIMC
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Les études scientifiques : un tremplin pour davantage de motivation ?

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Une récente étude révèle que le surpoids, selon le sexe, peut-être un facteur discriminant à l’embauche. Et si ces expérimentations, malgré parfois des conclusions attristantes (discriminations à l’embauche, etc.) pouvaient paradoxalement donner une motivation supplémentaire aux personnes obèses ?

Les études scientifiques : un tremplin pour davantage de motivation ?
(Les études scientifiques : un tremplin pour davantage de motivation ?)

Une recherche hexagonale

Deux économistes français ont utilisé les enquêtes de la DARES (Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) et de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques).

Ces dernières se sont interrogées sur la relation entre surpoids, sexe et discrimination professionnelle (1). Pour cela plusieurs données ont été récoltées : le poids et la taille, l’âge, l’état de santé général, le statut professionnel, la situation de famille, le type d’éducation et l’origine sociale.

Il en ressort qu’en 2010, sur ces échantillons statistiques :

  • Plus de la moitié des femmes avaient un IMC « normal » (entre 20 et 25)
  • Que 5% d’entres-elles avaient un IMC en dessous de 20
  • Et que le restant était en surpoids voire en état d’obésité (un peu plus de 32%)

L’enquête met à jour un fait consternant : les femmes avec un surpoids important sont victimes de discriminations alors que chez les hommes les kilos excédentaires expriment une force vitale, une certaine opulence voire un art de vivre. L’obésité devient un réel handicap professionnel pour le sexe féminin (productivité moindre, discrimination) d’après les deux experts de recherche, Arthur Souletie et Élise Coudin. Les normes sociales en matière de surpoids, sont fortes et contraignantes pour les femmes grosses et grasses et ces dernières ont moins de chance de trouver un emploi, pour 7% d’entres elles.

Mais ce n’est pas tout ! Une seconde pénalité se rajoute à la première : plus l’IMC est important moins le salaire est élevé. Certes ce pourcentage n’est pas vraiment significatif (0,3%) mais il existe et fait polémique. Pour des mêmes tâches, une femme est moins bien rémunérée qu’un homme et une femme en surpoids l’est encore moins.

Une information utile ?

Dans la logique des esprits, puisqu’une femme se doit-être plus svelte et mince, faut-il se conforter à cette idée et s’en servir pour bouger, manger plus équilibré, boire plus régulièrement ? En effet, puisque chacun est libre de prendre quelques résolutions, simples et peu contraignantes, en terme de temps, d’argent, de motivation, il ne faut pas hésiter.

Pour cela, il suffit de savoir utiliser quelques bases élémentaires qui s’avèrent payantes sur le long terme et plus sécuritaires pour un état de santé pérenne :

  • Au réveil prendre un grand verre d’eau ainsi qu’avant chacun des principaux repas.
  • Éviter les collations intempestives en dehors celle de 10h et de 17h.
  • Privilégier les glucides avant 17h et les légumes après.
  • Manger une protéine (œufs, poissons, viande) deux repas sur les trois principaux.
  • Mettre en place une stratégie dynamique : bouger, marcher, nager bref, contracter les muscles … et cela le plus souvent possible.

Et, à l’instar du « Pari de Pascal » il vaut mieux y croire que pas, car la personne obèse a tout à y gagner..

Sources et références

(1) Les deux directions publient leurs évaluations répertoriées dans « santé et itinéraire professionnel » article de la revue de l’INSEE : Économie et Statistique. (numéro 486-487 de 2016)

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