IMC CHEZ LA FEMME - CalculerSonIMC
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IMC chez la femme

L’IMC (Indice de Masse Corporelle), a été inventé au 19ème siècle par un scientifique belge dénommé Adolphe Quetelet (1).

Cette invention permet aujourd’hui de contrôler de manière objective l’état de la corpulence d’une femme adulte. C’est un calcul qui repose sur un principe de proportionnalité entre la taille et le poids. L’interprétation du résultat se fait en accord avec les principes de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Bon à savoir : si vous souhaitez directement effectuer le calcul de votre IMC, cliquez sur ce lien.
» Pour en apprendre plus sur l’IMC d’une manière très générale, vous pourrez lire notre dossier généraliste sur le sujet (commun aux hommes et aux femmes).

femme imcSi vous souhaitez simplement en apprendre davantage sur les particularités de l’IMC chez la Femme, vous pouvez continuer la lecture de ce dossier.

PARTICULARITÉS DE L’IMC CHEZ LA FEMME

La toute première chose sur laquelle il est important de s’arrêter est la formule du calcul de l’Indice de Masse Corporelle. Cette formule est strictement identique pour l’homme ou pour la femme. Lors du calcul de l’IMC, il n’est donc pas utile de spécifier le sexe de la personne, sauf à ce que la personne en question ait moins de 18 ans, auquel cas c’est l’IMC chez les enfants qui s’applique (2) (et qui lui se fait selon le sexe).

Pourtant, même si le calcul de l’IMC chez adulte se fait de la même manière pour l’homme ou la femme, les effets de la prise de poids sont différents chez l’un ou l’autre des deux sexes.

Calcul de l'IMC

C’est la raison pour laquelle cette page contient des informations destinées à apporter des éclaircissements sur les points féminins du calcul de l’IMC.

PARTICULARITÉ DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LA FEMME

Chez la femme, la prise de poids, par rapport à l’homme, peut-être plus conséquente. En effet, la prise de la pilule contraceptive ou les grossesses peuvent entraîner une prise de poids importante. Le gras gagne du terrain et il est parfois très difficile de perdre beaucoup de poids après une grossesse.

» Ainsi, l’IMC supérieur à 30 touche plus de femmes que d’hommes (15,1% contre 13,9%).
» Cependant, il y a plus d’hommes en surpoids que de femmes (38% contre 26%).

Les femmes privilégient le grignotage par rapport aux hommes (et ce même sans être enceintes). Elles accumulent le gras principalement dans le bas du corps. Ainsi, les hanchesles cuisses et les fesses sont principalement touchées par l’augmentation des graisses. Le ventre également. Les femmes souffrent particulièrement de ces prises de poids et ne se sentent plus bien dans leur corps, mettant leurs atouts de côté sous des montagnes de vêtements épais. C’est un problème qui, d’une manière générale, affecte moins les hommes.




La prise de poids est plus importante mais moins surprenante chez la femme du fait de nombreuses raisons hormonales.

POURQUOI LE MÊME CALCUL DE L’IMC CHEZ LA FEMME ET L’HOMME ?

Il est logique de se poser cette question. En effet, puisque la prise de poids est différente pour la femme, et puisque la femme emmagasine naturellement plus de graisses que l’homme (qui lui dispose de plus de muscles), alors pourquoi le calcul est identique ?

Ce qu’il faut retenir de cet indicateur et de sa fiabilité, c’est qu’il s’agit là avant tout d’un outil de calcul simplifié. C’est la raison pour laquelle le calcul ne diffère pas entre l’homme et la femme. L’IMC, dont l’utilisation est recommandé par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), a en effet ses imprécisions (par exemple l’indifférenciation entre homme et femme), mais il a aussi ses avantages : il est globalement fiable et surtout très simple à mettre en oeuvre.

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» L’IMC est une valeur sûre pour calculer votre poids et pour savoir si vous présentez des risques anormaux face à certaines maladies.

A IMC égal, par exemple pour un indice de 30, il est préférable (généralement) d’être un homme plutôt que d’être une femme. En effet une étude visuelle (3) a été effectuée avec de simples schémas représentant différents hommes et différentes femmes, dans différents états de corpulence. L’objectif était de déterminer, visuellement, dans quelle catégorie (corpulence normalesurpoidsobésité, etc.) les hommes présentés se situaient, et idem pour les femmes.

Les conclusions de cette étude sont sans équivoque : pour les hommes l’obésité ressentie (c’est à dire visuellement) était loin de l’obésité au sens de l’IMC. Le jugement de l’obésité ne se faisait qu’à partir d’un seuil de l’IMC fixé (visuellement) à 31,5. Par contre, pour les femmes, l’obésité ressentie de manière visuelle correspondait (presque) à l’obésité au sens de l’IMC, avec un seuil de l’IMC fixé (visuellement) à 29,9.



En clair, et en moyenne, une femme avec un IMC de 30,5 est obèse selon l’interprétation de l’OMS, et est vue « visuellement » comme obèse. Mais un homme avec un IMC de 30,5, même s’il est obèse au sens de l’OMS, n’est pas vu « visuellement » comme obèse.

L’obésité ressentie visuellement affiche donc un écart, toujours selon cette étude réalisée en 1983 (3), de 1.6 kg/m2. Ce qui peut laisser penser que le calcul de l’IMC est biaisé chez l’homme, et qu’il l’est moins chez la femme.

SOURCES ET RÉFÉRENCES

(1) Qu’est ce que l’IMC ? CalculerSonIMC – Première publication complète en Mai 2014
(2) IMC chez l’enfant ? CalculerSonIMC
(3) Bulik CM,Wade TD, Heath AC et al. Relating body mass index to figural stimuli: population-based normative data for Caucasians. Int J Obes Relat Metab Disord, Oct 2001;25(10):1517-24
(4) Standard figural stimuli. by Dr. A. Stunkard. From Stunkard A, Sorensen T, Schulsinger F. Use of the Danish Adoption Register for the study of obesity and thinness. In: Key S, Roland I, Sigman R, Matthysse S (eds). The genetics of neurological and psychiatric disorders. Raven Press: New York; 1983.