Depuis des décennies, à l’arrivée de l’été et tout au long de celui-ci, les magazines et les émissions de télévision nous expliquent comment perdre les kilos superflus. Depuis peu, ces conseils fleurissent par le biais des logiciels et des applications sur smartphones.
(Les smartphones, avec de plus en plus d’applications orientées régimes, sont parfois au cœur de l’alimentation de certaines personnes)
Manger équilibré, pratiquer une activité physique, perdre du poids, etc. Toutes ces « apps » (applications) sont-elles utiles pour l’utilisateur, sans danger et justifiées dans ce qu’elles promettent ?
Faire du sport à l’aide des nouvelles applications
Bouger est la base de la perte de poids. Encore trop de personnes en surpoids pensent qu’elles pourront perdre leurs kilos en s’économisant. Il ne peut en être ainsi car le nombre des kilocalories absorbées reste, chez les obèses, bien plus élevé que celui des kilocalories éliminées. D’où l’intérêt de prendre l’habitude d’effectuer progressivement quelques efforts. C’est toute la balance énergétique qui est à rééquilibrer : les calories absorbées à travers les repas doivent pouvoir être éliminés par l’organisme.
Et pourquoi pas à l’aide des nouvelles technologies ? Il existe de nombreuses applications qui comptent les pas effectués, les marches d’escaliers montées voire même mémorisent pour vous le parcours exécuté afin de mieux faire la prochaine fois. Le temps et la distance étant enregistrés, il ne reste qu’à pousser, en douceur, ses limites. Certaines applications expliquent également lorsque l’on souhaite rester chez soi, comment travailler ses abdominaux ou fessiers, cela en quelques principes de base bien expliqués.
Apprendre les règles de base
Parce que le système éducatif assure de moins en moins son rôle, un certain laisser-aller s’est progressivement immiscé au sein de la population française. En même temps, les groupes industriels en ont profité pour mettre sur le marché des produits qui s’avèrent, on le sait maintenant, préjudiciables pour la santé.
Il est temps de compter sur ses propres ressources et capacités et, pourquoi pas, de se faire aider avec tout ce qui est facilitateur de bonne volonté. Les applications orientées vers une alimentation saine et éthique sont des alliées : comment manger et en quelle quantité ? Pour quelles recettes opter durant l’été ? Que contient 100gr de saumon sauvage ? Quel est mon profil diététique ? etc. Sans compter le partage d’information avec d’autres utilisateurs ! Il reste, bien entendu, logique que ces petites merveilles de technologie ne feront pas le travail à la place de la personne obèse ! Il faut bien garder en mémoire que seule la motivation et un peu d’endurance récompenseront ces efforts soutenus.
Surveiller aussi ses entrées nutritives
Certes, l’idéal est de se faire suivre par un bon nutritionniste qui assurera un réel entretien qualitatif et sérieux. Pour autant, par manque de temps principalement, l’option apps rend un réel service. Quelques mots clés subtilement tapés sur l’internet comme « apps régime » ou encore « apps alimentation » laisseront apparaître tout un vaste choix de ces aides personnalisées.
Cela ne remplace en rien le suivi humain, chaleureux et investi d’un médecin diététicien mais c’est, peut-être, un bon départ à plus d’investissement par la suite. En conclusion, ceux qui souhaitent affiner leur silhouette grâce à la perte de quelques kilos pourront se servir des applications qui assureront un suivi régulier et quotidien. Elles permettent de compter les kilocalories, d’obtenir des informations détaillées sur le contenu des aliments en terme de vitamines, d’oligo-éléments, de protéines pour l’obtention d’une véritable hygiène de vie avec la promesse que demain sera meilleur.
Pour les autres, une vraie prise en charge est plus que conseillée car, il ne faut pas oublier que l’obésité est un danger pour les personnes qui en sont les victimes : ce n’est pas un problème d’esthétique. C’est une maladie à part entière qui fait environ 7 millions d’individus en souffrance, en France. D’après la dernière enquête épidémiologique à l’échelle nationale (l’enquête ObEpi Roche 2012), environ 15% des personnes en France souffrent d’obésité.
