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Le diabète favorisé chez les enfants par les gaz d’échappement

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La pollution aux particules fines émises par les véhicules entraine de nombreuses maladies comme des maladies pulmonaires. Mais elle provoquerait également une favorisation du diabète de type 1 chez les enfants.


Le diabète favorisé chez les enfants par les gaz d’échappement
(Le diabète favorisé chez les enfants par les gaz d’échappement)

C’est ce que démontre une értude publiée en mars 2015 et menée par l’institut de recherche sur le diabète du centre Helmholtz de Munich en Allemagne (1).

Le phénomène ne serait valable, cependant, que pour les très jeunes enfants.

Les enfants plus exposés à la pollution

En effet, l’étude, menée sur 671 jeunes enfants souffrant de diabète de type 1, montrerait que les enfants étant plus exposés à la pollution aux particules fines, seraient plus enclins à développer un diabète de type 1. Les chercheurs se sont fixés plus particulièrement sur l’âge de l’enfant au moment de l’apparition de la maladie. Il ressort de ces recherches que les enfants grandissant dans un environnement très pollué ont tendance à développer la maladie plus tôt que les autres. Rappelons que les particules fines sont principalement émises par les moteurs, mais aussi les usines, ou encore les cheminées ou l’agriculture.

Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont, bien entendu, pris en compte de nombreux facteurs supplémentaires comme l’IMC (Indice de Masse Corporelle) des enfants (attention ce calcul, réalisable à cette adresse, est différent de celui de l’adulte), le niveau d’éducation des parents, ainsi que les antécédents familiaux.

Plus précisément, l’étude montre que les enfants vivant dans un endroit très pollué développent leur diabète de type 1 en moyenne 3 années plus tôt que les enfants du même âge vivant dans un environnement moins chargés en particules fines.

Vivre en ville : plus de diabète ?

Les chercheurs ont estimé également qu’aucun autre facteur lié au fait de vivre en ville n’engendrait un lien entre le diabète et le lieu de vie.

Cette étude renforce donc les résultats d’autres études déjà réalisées auparavant, notamment celle de l’Agence Européenne de l’Environnement qui publie un rapport le 3 mars dernier sur l’état de l’environnement 2015 en Europe. En effet, l’AEE déclare que la pollution participe très fortement à l’augmentation de cas de cancers, de maladies pulmonaires, ou de maladies cardiovasculaires par exemple (2).

La qualité de l’environnement reste donc, à ce jour, un facteur très important dans l’apparition et le développement de certaines maladies. Rappelons, à ce titre, que l’Organisation Mondiale de la Santé a classé la pollution atmosphérique comme le risque de santé liée à l’environnement, le plus important dans le monde, responsable de très nombreux décès.

Sources et références

(1) http://dx.doi.org/10.1097/EDE.0000000000000254
(2) http://www.eea.europa.eu/soer

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