Les bonnes et les mauvaises graisses alimentaires - CalculerSonIMC
Nutrition & Alimentation

Les bonnes et les mauvaises graisses alimentaires

Google + Pinterest LinkedIn Tumblr

La graisse est loin d’être un ennemi pour le corps, et l’organisme en a besoin pour fonctionner correctement. Mais il faut prendre garde à ne pas en stocker en trop grandes quantités, et surtout à trouver un bon équilibre entre les bonnes et les mauvaises graisses, ces dernières pouvant être dangereuses à terme.

Pourquoi l’organisme a-t-il besoin de graisse ?

Ce que l’on appelle graisse dans le langage courant est désignée sous le nom de lipides dans le jargon nutritionnel et médical. Ces lipides ont un rôle extrêmement important pour l’organisme.

En premier lieu, les graisses forment la principale source d’énergie, deux fois plus que les protéines ou les glucides. Via un phénomène appelé lipogenèse(1) qui se produit dans le tissu adipeux, les lipides se transforment en réserve énergétique. Ces réserves de graisse permettent notamment de gérer les efforts physiques intenses.

Les lipides sont constitués en particulier de triglycérides, de cholestérol et de phospholipides. Ces composants doivent être parfaitement équilibrés dans le corps pour ne pas augmenter le risque de maladies cardiaques ou vasculaires. Pour y parvenir, l’alimentation et une bonne répartition entre les bonnes et les mauvaises graisses jouent un rôle crucial, souvent plus que l’activité physique.

Graisses saturées : mauvaises graisses ?

graisses saturées, de mauvaises graisses pour l'organismeOn a souvent tendance à confondre les acides gras saturés et les acides gras trans. Les premiers se trouvent dans les produits naturels tandis que les deuxièmes ont fait l’objet d’un traitement industriel. Ce sont celles-ci qu’il faut fuir à tout prix.
Les graisses saturées se retrouvent dans les graisses animales (lait, beurre, viande, lardons…) mais aussi dans certaines huiles végétales comme l’huile de coco ou l’huile de palme.

Ces graisses sont des triglycérides. Consommées en trop grande quantité, elles favorisent la production de mauvais cholestérol dans le corps et peuvent entrainer des troubles cardio-vasculaires. C’est pour cela qu’on les considère parfois comme de « mauvaises graisses ». Vous n’êtes toutefois pas obligé de les éliminer totalement de votre alimentation. Le point le plus important reste de les consommer en quantités limités.

Les régimes végétaliens sont quasiment exempts d’acides gras saturés. Il est très rare de trouver un taux de cholestérol élevé chez les personnes qui suivent cette alimentation.

Graisses insaturées : les bonnes graisses

graisses insaturées, de bonnes graisses pour l'organismePour trouver le parfait équilibre entre les bonnes et les mauvaises graisses, il faut privilégier les graisses insaturées. Ce sont des lipides que l’on qualifie de « bonnes graisses », et que l’on retrouve principalement dans le monde végétal.

Parmi ces graisses, on distingue les acides gras mono-insaturés et poly-insaturés. Dans la première catégorie, on trouve principalement les Oméga-9. Ces derniers ont pour effet de faire baisser le taux de mauvais cholestérol mais aussi de calmer certaines réactions inflammatoires. L’huile d’olive en est très riche, de même que l’huile d’arachide. Les avocats, fruits à coque et les noix en contiennent également.

Les graisses poly-insaturés concernent surtout les Oméga-3 et les Oméga-6, des acides gras essentiels car l’organisme ne peut les produire. Ils doivent alors provenir de l’alimentation. Les poissons gras comme le saumon, le hareng ou le thon sont riches en Oméga-3, tout comme l’huile et les graines de lin ou les épinards crus. Les Oméga-6 se trouvent dans certaines huiles liquides à température ambiante comme l’huile de pépins de raison, de tournesol, de noix ou d’arachide.

Attention, il est indispensable de maintenir un bon équilibre entre l’ingestion d’Oméga-3 et d’Oméga-6. Ainsi, cela permet d’éviter un risque de développement de maladies chroniques. En général, les Français consomment trop d’Oméga-6 car beaucoup d’industriels utilisent de l’huile de tournesol dans leurs produits, en raison de son coût peu élevé. Un bon équilibre entre les acides gras fluidifie le sang et réduit certains phénomènes inflammatoires.

Sources et références

(1)http://www.chups.jussieu.fr/polys/biochimie/REbioch/POLY.Chp.7.html

Laisser un commentaire