Parce qu’on ne naît pas obèse, il faut donner à son enfant, et cela dès son plus jeune âge, des bases de diététique. L’envie de manger sainement s’acquiert au plus tôt et, une fois cette bonne habitude installée, l’impulsivité vers les produits gras, salés, sucrés ne sera plus de la partie. Ainsi, force est de constater que l’équilibre nutritionnel est un apprentissage comme un autre.
(Pour ne pas être obèse en devenant adulte)
Que faire dans les premiers âges de la vie ?
Après la période des biberons de lait, une alimentation à la cuillère va progressivement les remplacer. Pendant la première année, de nouvelles saveurs, grâce aux purées de légumes et aux fruits mixes, ont développé les découvertes gustatives de votre enfant.
Quoi qu’il en soit, jusqu’à l’âge de trois ans, une alimentation lactée, de plus ou moins 500ml/jour, peut être conservée. Puis, à partir d’un an, le mode nutritionnel va devenir de plus en plus solide : les plats se présentent, non plus mixés, mais avec des morceaux finement hachés.
Ce sont toutes ces petites habitudes qui vont permettre de découvrir le goût des aliments et de développer le sens de la diversité des nutriments de votre enfant.
Et entre un et trois ans ?
La viande, les oeufs et le poisson seront introduits lors des repas, à raison de 6 cuillères à café par jour. Il en sera de même pour les pâtes, le riz, le pain, les purées de légumes secs… Les aliments les plus difficiles à digérer doivent être évités comme les fruits secs, un excès de poireaux ou de lentilles, les fromages trop forts, fermentés comme le roquefort. Préférez le gruyère. Privilégier davantage les couleurs : carottes, potimarrons, aubergines, haricots verts…
Le conseil du pédiatre, le docteur Picherot, est de ne pas donner à votre enfant ce que vous-même vous n’appréciez pas. Logique ! Quant à l’IMC, celui-ci peut fortement diminuer vers 12 puis 18 mois. Attention pour l’IMC les courbes sont différentes de celles des adultes (elles sont disponibles à cette adresse si nécessaire : http://www.calculersonimc.fr/imc-enfant.html). Il ne faut pas s’inquiéter ni s’angoisser si l’enfant de 3 ans vient à sauter un repas. Le principal est que la courbe de croissance soit montante.
Concrètement, quatre repas principaux sont recommandés :
- Le petit déjeuner qui se compose de lait au biberon, d’une tartine beurrée avec ou sans confiture, d’un fruit ou d’une compote au choix. Quand l’enfant devient plus grand : du lait au bol avec ou sans céréales, d’une ou deux tartines avec un jus de fruits de préférence pressé.
- Le déjeuner comporte un apport de protéines, divers légumes, des féculents et un dessert au choix.
- Le goûter, quant à lui, doit apporter du lait sous la forme d’un yaourt, avec du pain par exemple et, pourquoi pas, un fruit.
- Pour le dîner, l’idéal reste un apport de légumes ainsi qu’un produit laitier. Des féculents peuvent compléter ce repas qui doit rester allégé en protéines.
Attention
Il ne faut pas donner de mauvaises habitudes à votre enfant comme celles de boire du jus de fruits, du soda ou du lait pendant les repas. L’eau doit rester l’apport liquidien indispensable.
Il faut éviter une nourriture trop grasse ou trop sucrée, même si votre enfant est fortement attiré par les frites ou le chocolat. N’habituez pas votre enfant au grignotage en dehors des heures de repas et ne céder pas à certaines réclamations de celui-ci. Savoir dire « non » est parfois bénéfique pour son bien-être.
L’alimentation dite maison reste idéale car en présentant des saveurs diversifiées à votre progéniture, il saura choisir, en devenant adulte, les composés qui seront bénéfiques à son état optimal de santé. C’est comme cela que votre enfant, devenu grand, ne sera pas obèse.
Sources et références
(1) Article en ligne de Paulina Jonquères d’Oriola publié sur le magazine en ligne AuFeminin à la date du 12 Novembre 2015 intitulé « Alimentation des 1-3 ans : tout ce qu’il faut savoir »
