Rome : 2ème conférence internationale sur la nutrition - CalculerSonIMC
Actualités Nutrition & Alimentation

Rome : 2ème conférence internationale sur la nutrition

Google + Pinterest LinkedIn Tumblr

C’est lors de la 2eme Conférence Internationale sur la nutrition prévue ce mois-ci à Rome que des stratégies visant à réduire la malnutrition vont servir à mener une vie plus équilibrée en matière d’alimentation.

Rome : 2ème conférence internationale sur la nutrition
(Rome : 2ème conférence internationale sur la nutrition)

La faim et la sous alimentation sont néfastes à l’état de santé général. Et, si les enfants subissent des perturbations concernant leur développement cognitif et physique, les adultes, eux, deviennent moins productifs dans leur travail.

Le constat

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la production des denrées alimentaires à été multipliée par trois. Ces dix dernières années, uniquement dans la région Asie-Pacifique (où sont cultivés la quasi totalité de légumes dans le monde), la production de ceux-ci a évoluée et plus de 800 millions de personnes souffrent de sous alimentation malgré un approvisionnement alimentaire. Plus de 2 milliards d’entre nous se retrouvent en déficit de plusieurs oligo-éléments.

C’est par une politique plus adaptée, une solidarité internationale, des investissements dans l’accès à la nourriture, que nous devrions sortir de l’impasse. Ce sont autant de sujets qui doivent être abordés à Rome en ce mois de novembre.

Il est temps de transformer ce qui existe déjà

Transformer les systèmes déjà existants en menant des campagnes pour l’éducation et la santé publique pour assurer la garantie de la protection sociale est, certes depuis de nombreuses années mis en place, mais cela n’est pas suffisant. Des emplois et des revenus doivent être dégagés d’un tel système. C’est aux distributeurs et, à la base, aux producteurs de passer à la vitesse supérieure en terme de durabilité. Récemment, les agriculteurs ont lancé l’opération « lâchez-nous la grappe » (1). Ils saturent devant l’énormité des contraintes et des normes à respecter.

L’évolution ne peut donc s’instaurer aux dépens de la subsistance de ce corps de métier.

La mesure phare consiste à s’assurer que les interventions politiques en terme de denrées alimentaires soient essentiellement tournées vers la diversification des systèmes agricoles. Réapprendre à utiliser l’eau sans la gaspiller, se servir de la terre sans la bombarder de pesticides et, pour cela, utiliser des engrais naturels. Enfin, permettre l’accès à un travail efficace en terme de durabilité économique… Tout ça servira à se recentrer sur l’essentiel.

Trouver un équilibre semble essentiel

Entre la production des aliments riches en oligo-éléments nutritifs et la préservation de notre environnement, un juste milieu doit se mettre en place. L’animal n’est plus, depuis peu, considéré comme un meuble ou un objet. Il était temps ! Il faut réaliser que le lait, les œufs, la viande ont fortement enrichi notre mode d’alimentation quotidien. Pour autant, cela peut-il se faire en douceur et dans le respect du vivant ?

De plus, une consommation excessive de nourriture, du gaspillage et un système de production non durable ont eu pour conséquence une augmentation de l’obésité dans tous les pays du monde, un développement des maladies et un changement radical en terme de climat. 2050 est notre prochaine ligne de mire et, à cette date, tout doit être modifié, transformé, apaisé… Un vrai challenge, il va sans dire !

Car, dans divers lieux de cette planète une faim endémique existe alors même que la population mondiale devient obèse. Un vrai paradoxe !

Parce que les réserves en eau potable s’amenuisent, tout comme des hectares de forêts. Parce que les sols se dégradent et que la biodiversité diminue. Enfin, parce que la sur-consommation engendre un énorme gaspillage… il est temps de prendre le taureau par les cornes. Car, c’est un peu tout cela qui contribue au déclin des espèces animales et, à plus long terme, de l’humanité tout entière.

Sources et références

(1) http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/les-agriculteurs-de-la-fnsea-ont-crie-leur-ras-le-bol-des-ia0b0n2476398

Laisser un commentaire