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Morphologie & Corps

Que faire contre les seins qui tombent ?

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Attributs emblématiques de la féminité, les seins sont parfois objets de complexes : forme, galbe, volume… et fermeté. Les seins qui tombent sont un phénomène relativement naturel. Pourtant les femmes redoutent de voir leur poitrine s’affaisser, l’âge avançant. Pour en savoir plus sur le relâchement de la poitrine et sur les solutions pour éviter d’avoir des seins qui tombent, lisez ce qui suit.

Qu’est-ce-que la ptôse mammaire et comment se manifeste-elle ?

L’affaissement des seins porte un nom : la ptôse mammaire. Ce phénomène est dû à un affaissement de la glande mammaire, associé à une distension de la peau. La ptôse mammaire se caractérise par :

  • Un aspect tombant du sein
  • Un mamelon qui tend à pointer vers le bas et/ou qui se distend progressivement
  • Une hypertrophie du sein ou au contraire, une perte de volume (hypoplasie mammaire)

Pour la diagnostiquer, on conseille souvent aux femmes de faire le « test du crayon ». Il consiste à placer un crayon dans le pli du sillon sous-mammaire. Si le crayon tombe, les seins sont toniques et ont une bonne tenue. Si le crayon tient, on a la confirmation d’une ptôse.

Enfin, précisons que la ptôse mammaire n’est pas douloureuse et est parfaitement bégnine. La femme touchée ressent bien évidemment les sensations d’une poitrine tombante. Elle peut parfois souffrir du dos, si l’affaissement des seins s’accompagne d’une hypertrophie mammaire. En effet le poids de la poitrine peut engendrer des tensions dorsales. Mais le désagrément majeur de la ptôse mammaire est surtout esthétique. De nombreuses femmes vivent mal le fait d’avoir « les seins qui tombent ». Elles l’envisagent comme une marque visible de l’âge, voire comme une perte de féminité.

Quelles sont les causes de la ptôse mammaire ?

Elles sont variées et peuvent toucher toutes les femmes, quel que soit leur âge.

1- Le cas de la ptôse congénitale

Un cas bien particulier, où l’affaissement apparaît chez la jeune fille. Ce type de ptôse peut parfois être accompagné d’une autre malformation :

  • Seins asymétriques: on ne parle pas de légère asymétrie (assez commune chez les femmes), mais de différences marquées entre les deux seins. Différence importante de taille, de forme ou de « niveau ».
  • Seins tubéreux: ils se caractérisent par une forme cylindrique (dite tubulaire), une aréole très large et un sillon sous-mammaire placé trop haut (d’où l’apparence de seins qui tombent). Cette malformation est visible dès la formation de la poitrine de la jeune fille.

2- L’hypertrophie mammaire

Elle est due à un développement excessif des glandes mammaires, avec ou sans excédent de graisse. L’hypertrophie mammaire se caractérise donc par un volume des seins trop important par rapport à la morphologie de la femme. Sous l’effet de la pesanteur, la poitrine, lourde, tombe. L’hypertrophie mammaire est d’origine congénitale ou hormonale et elle peut apparaître dans de nombreux contextes : puberté, grossesse, prise de poids, ménopause. À noter que lorsqu’elle devient problématique dans la vie courante (douleurs, complexe, handicap lors de la pratique sportive, difficultés pour se vêtir), elle peut être sujette à opération chirurgicale (réduction mammaire).

3- La grossesse et l’allaitement

Lors de la grossesse, la poitrine de la femme se transforme et prend du volume. En cause, le processus de lactation, puisque la lactogénèse démarre en milieu de grossesse. Aussi :

  • Les glandes lactéales grossissent
  • Les canaux galactophores se multiplient
  • La circulation sanguine s’intensifie, pour assurer le fonctionnement optimal des glandes mammaires

L’hypertrophie mammaire liée la grossesse se poursuit lors de la période d’allaitement. Puis la poitrine reprend progressivement sa taille « normale », une fois la phase d’allaitement terminée. Cependant la peau des seins, soumise à une distension importante, peut perdre en élasticité et se relâcher. La ptôse mammaire est une résultante commune de la grossesse, suivie ou non d’un allaitement.

 4- Une importante perte de poids

Un amaigrissement peut engendrer un phénomène de « fonte mammaire » : perte de volume et d’élasticité cutanée (car la peau du sein n’a pu se rétracter correctement). Les seins sont plus petits mais perdent toute tenue et ont tendance à tomber – ce que l’on appelle familièrement des seins « en gant de toilette ».

5- L’âge

Deux paramètres expliquent la ptôse mammaire liée à l’âge :

  • La ménopause entraîne souvent une prise de masse graisseuse au niveau du buste et de l’abdomen, liée à l’effondrement des hormones sexuelles.
  • Le vieillissement entraîne un affinement du derme et de l’épiderme et une dégradation du film hydrolipidique de la peau.

Ainsi, l’hypertrophie mammaire, associée à la dégradation cutanée, entraîne souvent une ptôse mammaire chez les femmes ménopausées.

Quelles sont les solutions contre les seins qui tombent ?

1- Muscler ses pectoraux

Les seins sont certes dénués de muscles, mais les femmes sont tout de même pourvues de pectoraux. Les renforcer permet d’amoindrir le phénomène de ptôse mammaire. De simple exercices peuvent contribuer à muscler les pectoraux : pompes, ouverture du buste avec un élastique fitness, pression sur une balle avec la paume des mains ou encore développé couché. Certains sports sont également excellents pour tonifier le buste, comme le dos crawlé, le rameur, la danse classique ou la barre au sol.

2- Adopter une routine cosmétique

La cosmétique s’est penchée sur des formulations « spécial buste et décolleté ».  Ces crèmes offrent en général une triple action hydratante, raffermissante et protectrice. La peau des seins est très fragile, car elle a la particularité de ne contenir que peu de glandes sébacées. Le film hydrolipidique est donc quasi inexistant au niveau du décolleté. L’application quotidienne d’une crème permet donc de protéger la poitrine et de maintenir une certaine fermeté.

L’application du soin doit se faire par un massage délicat et prolongé, pour un maximum d’efficacité. Veillez à ne pas oublier les côtés et le dessous de la poitrine. L’idéal est d’appliquer son soin après la douche. Si cette dernière se termine par un jet d’eau fraîche sur la poitrine, c’est encore mieux. L’application de froid va en effet tonifier la peau et relancer la circulation sanguine.

Les huiles végétales naturelles peuvent également servir d’excellente base de massage et de soin. Les huiles de fenugrec, tournesol, amande douce, onagre ou bourrache et le macérât huileux de pâquerette sont particulièrement bénéfiques à la tonicité de la poitrine.  

3- Choisir une lingerie adaptée

De nombreuses femmes choisissent encore mal leur lingerie. Il paraitrait même que 80% des femmes ne connaissent pas leur taille exacte de soutien-gorge, ni la forme qui leur convient le mieux.  Pourtant le port quotidien d’une lingerie bien ajustée est une prévention contre les seins qui tombent. Pour choisir au mieux son soutien-gorge, il s’agit de :

  • Prendre correctement ses mensurations. Internet regorge de bons guides pour apprendre mesurer son tour de poitrine.
  • Essayer son soutien-gorge avant de l’acheter. Trois points de contrôle doivent rentrer en compte : le tour de dos, qui doit n’être ni trop serré ni trop lâche, la couverture du bonnet (le sein doit être bien enveloppé, sans déborder ni flotter), et les bretelles, qui doivent pouvoir se régler correctement.

À préciser également que la pratique sportive requiert le port d’une brassière. Pour éviter tout risque de ptôse mammaire, il est important de privilégier un modèle qui plaque bien les seins sur le buste, pour éviter au maximum que la poitrine saute. Les soubresauts fragilisent en effet l’élasticité de la peau de seins, naturellement délicate.

4- Surveiller son poids et sa posture

Pour éviter d’avoir une poitrine tombante, il est important de maintenir un poids de forme. Comme vu précédemment, prise et perte de poids ont des répercussions sur le volume mammaire et l’élasticité de la peau. En évitant des fluctuations de poids trop importantes, on prévient le phénomène de ptôse mammaire.

 La posture au quotidien a également une influence sur les seins. Les postures avachies, les épaules tenues « en dedans » et les nuits à dormir sur le ventre sont à éviter, si on veut conserver une poitrine ferme.

 5- La case chirurgie

Si les solutions précédemment citées sont insuffisantes – elles constituent plutôt des mesures préventives de la ptôse mammaire, la chirurgie esthétique peut être une solution aux seins qui tombent.

Il existe trois types de chirurgie mammaire, en fonction de la nature de la ptôse :

  • En cas de ptôse hypoplasique: les seins sont petits et tombants. La chirurgie consistera donc en une plastie mammaire pour rehausser la poitrine et la mise en place de prothèses, pour récupérer un volume correct.
  • En cas de ptôse avec hypertrophie: l’affaissement est dû à un volume trop important des seins. La chirurgie consistera en une réduction mammaire.
  • En cas de ptôse avec asymétrie mammaire: une plastie mammaire sera envisagée, afin de symétriser les seins. Elle peut s’accompagner d’une augmentation (par pause d’une prothèse ou injection de graisse) ou d’une réduction mammaire (diminution du volume et ablation de l’excès de peau)

Une chirurgie esthétique mammaire n’est, au demeurant, pas un acte anodin. Elle implique une hospitalisation et une anesthésie générale. Aussi elle demande une mûre réflexion et un choix éclairé du chirurgien.

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