Selon une étude menée par l’université de Cambridge, la sédentarité tue davantage que l’obésité elle-même (1). Les conclusions des chercheurs britanniques, publiées dans l’American Journal of Clinical Nutrition, mettent en avant l’indispensable utilité d’une marche de vingt minutes par jour pour diminuer les risques de mort prématurée liés au manque d’activité physique.
(Les bonnes initiatives pour lutter contre le surpoids…)
Il est certain que le mouvement est un médicament à part entière qui entretien la santé et la longévité. Pour autant, l’effort que celui-ci demande peut paraître rébarbatif. Alors, est-ce l’unique solution aux problèmes de surpoids ?
Manger sain et bouger pour lutter contre le surpoids
Il est un fait évident maintes fois rabâché : bouger permet d’éliminer ses kilocalories et bien s’alimenter aide à la perte de poids. Faire en sorte que son corps s’active n’est pas une mince affaire pour les plus gros d’entre nous. Mais la tâche peut s’avérer moins difficile qu’il n’y paraît en usant de stratèges comme se rendre au travail en marchant dix minutes sur le parcours, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur sur un étage puis sur plusieurs, jouer avec ses enfants le dimanche plutôt que de les regarder faire, se lever le plus souvent possible de sa chaise de travail, etc. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire d’aborder ces mouvements de façon progressive.
Si bouger est nécessaire, ce n’est pourtant pas la seule solution pour venir à bout de ce fléau mondial qu’est l’obésité. Depuis 2007, en Suisse (2), il existe un institut qui propose aux jeunes gens de 16 à 25 ans de lutter contre leurs kilos. Un centre dans lequel des formations sont dispensées, notamment aux jeunes qui sont en surpoids ou obèses.
Choisir une prise en charge adaptée
Se faire aider permet de garder espoir. Dans ce centre du canton de Fribourg, trois axes thérapeutiques sont exploités : la lutte contre le surpoids, l’intégration sociale et la réinsertion professionnelle. Entre vingt et trente kilos peuvent ainsi être perdus dans la joie de manger tout en se délestant de ses soucis. La recette du succès de cet institut réside dans le « vivre ensemble », la poursuite de ses projets professionnels et personnels, la participation à des ateliers concrets, des stages avec des remises en question et dans un cocon presque familial.
Cette façon de procéder permet de retrouver plus de confiance en soi et en ses capacités. Se sentir mieux dans son corps, dans sa tête, lutter contre les tentations toujours trop faciles, étudier, sortir aussi, pour profiter des bons moments de la vie.
Pour autant, rien ne vaut la prévention. En France, des cours de gymnastique sont proposés, dans les structures spécialisées, par le biais de vidéos, pour donner aux enfants à partir de deux ans, l’envie d’acquérir de saines habitudes.
Des cours de fitness sur support vidéo
En France, ce sont près des 1/5ème des enfants qui sont directement concernés par le surpoids. A Paris, une salle de sport s’est spécialisée dans le bas âge afin de rendre les enfants « addict » à l’activité sportive. C’est le but recherché. Sauter, courir, ramper, bref bouger dans tous les sens tout en s’amusant permet, pour environ quinze euros par mois, de faire du bien aux enfants et aussi aux familles puisque les parents sont admis à ces cours.
Et si vous habitez en province, il est tout à fait possible d’organiser des mercredis après-midi ludiques et sportifs tout à la fois. Alterner des séances à visée physique avec quelques jeux de concentration et des en-cas énergétiques mais équilibrés peuvent donner de la joie de vivre à des familles entières qui souffrent d’un surpoids, souvent non-accepté, de leurs enfants. Entraide et convivialité sont requises…
Sources et références
(1) Ekelund, U et al. Activity and all-cause mortality across levels of overall and abdominal adiposity in European men and women : the EPIC. American Journal of Clinical Nutrition. DOI: 10.3945/ajcn.114.100065
(2) http://www.illustre.ch/illustre/article/ob%C3%A8ses-l%E2%80%99internat-de-l%E2%80%99espoir
