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Perdre du poids grâce à la méditation…

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Faut-il vraiment que les études scientifiques valident des pratiques physiques et mentales millénaires (1) pour qu’enfin certaines évidences s’imposent à nous ? C’est certainement le cas en ce qui concernent les techniques de méditations puisqu’elles sont enfin reconnues, cela grâce aux scientifiques et aux expériences menées par ceux-ci.

Perdre du poids grâce à la méditation...
(Perdre du poids grâce à la méditation…)

L’apport des techniques psychocorporelles

De multiples études scientifiques, avec le support de techniques médicales modernes comme l’Imagerie par Rayonnement Magnétique (IRM), révolutionnent notre rapport au monde et à soi. Une expérimentation présentée dans « American Journal of Preventive Médicine » démontre que la pratique des méthodes issues de la relaxation, avec une respiration consciente, permet de diminuer le stress, entre autre.

Ce n’est certainement pas pour rien que 27% des Français s’essaient à la pratique des techniques qui relient le corps et le mental. Entre autres, ce sont 9% de la population française qui s’y exercent (au moins une fois par semaine depuis plus d’un an) avec une préférence pour les techniques de méditation (8%), le yoga (5%), la sophrologie (2%), le qi-gong (2%) et le tai-chi (1%).

En fait, le fait de s’installer consciemment dans le « here and now » (ici et maintenant) obligent nos pensées à se « fixer sur le moment présent ». Par ce biais nous réalisons que nos actes, et donc nos actions, ne sont pas toujours en harmonie avec nos besoins ou nos envies.

La méditation réduit les états de stress et ceux issus de l’inflammation à l’instar des autres pratiques corporelles et respiratoires qui demandent une certaine concentration cérébrale. L’équipe de coordination de Nutri Net-Santé a choisi un échantillon de la population française pour leur poser des questions sur les activités, leur ancienneté et la fréquence de leurs pratiques en matière de « conscientisation ».

Les scientifiques conclus qu’un exercice régulier de ces techniques psychocorporelles réduit par deux le risque d’obésité.

Ainsi, qu’en est-il pour la régulation pondérale ?

Il est prouvé, par le biais de cette expérimentation, que les techniques respiratoires qui associent « corps et mental » seraient responsables d’un moindre risque de surpoids ou d’obésité. Des séances régulières de méditation, de yoga, de gymnastique chinoise, de sophrologie s’associe diminuent de 50 % le risque d’obésité.

Mais instaurer cela à son quotidien, ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Ce serait bien plus une manière d’être et de se comporter qui, comme toute chose que l’on souhaite acquérir, prend du temps et demande de l’énergie. Pour autant, ce qui a trait à l’éducation à l’apprentissage, s’imprègne en nous et, à l’inverse des régimes, marque notre être tout entier, s’inscrit dans notre mémoire au sein de nos cellules.

Ainsi si votre but est de perdre quelques kilos et que vous avez conscience de mettre une bouchée de pâte à tartiner aux noisettes dans la bouche, vous allez progressivement apprendre à ne pas faire ce geste irraisonné.

Quant aux kilos excédentaires, ce que démontrent les scientifiques, c’est que les techniques psycho-corporelles douces à visée respiratoire permettent de réduire les comportements alimentaires compulsifs. Toute concentration et attention portée et ciblée ont donc une efficacité prouvée pour acquérir un mode et une hygiène de vie sains.

Le plus simple est de s’essayer, dans un premier temps, à fixer son attention sur un objet (le plus célèbre étant le fameux grain de raisin sec *) ou tout simplement sur sa respiration. Juste quelques secondes… Faire appel à son attention, sa concentration, son état de conscience. C’est tout !

Cela a l’air aisé mais, pour autant, ne va pas de soi.

Sources et références

* La méditation en pleine conscience a été élaborée par Jon Kabat-Zinn, professeur émérite en médecine.

(1) Géraldine M. Camilleri. Mind−Body Practice and Body Weight Status in a Large Population-Based Sample of Adults. Amepre 2015. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.amepre.2015.10.005

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