Taxe graisses/sucres : La FEVIA donne son avis - CalculerSonIMC
Actualités

Taxe graisses/sucres : La FEVIA donne son avis

Google + Pinterest LinkedIn Tumblr

Une étude a récemment démontré qu’une politique axée sur de plus grandes taxes des aliments gras et sucrés permet d’obtenir la meilleure politique en matière de lutte contre l’obésité (voir notre article à ce sujet).

Taxe graisses/sucres : La FEVIA donne son avis
(Taxe graisses/sucres : La FEVIA donne son avis)

La FEVIA (Fédération de l’Industrie Alimentaire en Belgique) a souhaité compléter ces informations à travers un communiqué de presse récent (1). En effet, si la FEVIA encourage et accompagne toutes les initiatives qui luttent contre le surpoids et l’obésité, pour cette fédération le simple fait de taxer les graisses est loin d’être suffisant.

Selon la FEVIA, la mise en œuvre de ce genre de taxe ne serait pas la solution idéale pour inciter les consommateurs à s’alimenter de façon équilibrée et à soigner leur hygiène de vie. Tout du moins elle ne serait en tout cas pas suffisante. Seules l’initiative et la prise de conscience permettront au consommateur de bénéficier d’une vie plus saine et pourront lutter contre les maladies relatives à l’alimentation telle que le surpoids et l’obésité.

Les problèmes de ce genre taxe

Si les biens de consommation sont assujettis à une taxe fiscale en raison de l’aspect matériel qu’ils présentent, l’alimentation quant à elle répond incontestablement à un besoin physiologique et primaire. C’est le message que souhaite faire passer la FEVIA.

Penser que des maladies relatives à l‘alimentation pourraient être soignées grâce à la fiscalité serait une erreur selon la FEVIA. L’hygiène de vie et l’équilibre de l’alimentation ne peuvent être modifiées que lorsque le consommateur a ressenti une prise de conscience et a choisi pour des raisons sanitaires et médicales de modifier sa façon de consommer.

Il faut donc, selon la Fédération de l’Industrie Alimentaire, modifié les comportements d’une autre manière. Selon la FEVIA il n’existe pas de « solution rapide » (à l’image de ce genre de taxe) qui pourrait résoudre durablement les problèmes d’obésité et de surpoids. La politique doit être plus approfondie et des recherches sont nécessaires sur les leviers qui pourraient modifier durablement les habitudes alimentaires. Toujours selon la FEVIA, ce genre de taxe impacterait surtout les foyers avec les revenus les plus légers (qui consacrent déjà une part importante de leurs revenus à l’alimentation).

Un message au gouvernement Belge

A travers son communiqué de presse, la FEVIA souhaite faire passer un message au gouvernement Belge. La FEVIA précise que l’industrie alimentaire ne fuit pas ses responsabilités et qu’elle met continuellement en œuvre des moyens afin de lutter contre l’obésité et de promouvoir des aliments plus sains (par exemple, en collaboration avec le gouvernement, une réduction importante de sel dans les aliments a été obtenue les années passées en Belgique).

Toutefois, la FEVIA demande au gouvernement de évelopper une politique qui encourage une sensibilisation à un mode de vie sain, et suggère d’éviter les expériences fiscales.

Sources et références

(1) Communiqué de presse de la FEVIA daté du 22 Septembre 2014 – http://www.fevia.be/FetchBinary.axd?id=6757

Laisser un commentaire