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Les acides gras saturés : un impact sur le cerveau et le comportement

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Une consommation excessive d’acides gras saturés aurait un impact sur le comportement, ainsi que sur le fonctionnement du cerveau. Une surconsommation de matière grasse est déjà reconnue pour ses effets néfastes sur le métabolisme, ainsi que le système cardiovasculaire. Dans cette récente étude canadienne publiée dans la revue Neuropsychopharmacology (1), les scientifiques expliquent que les acides gras saturés peuvent également altérer le fonctionnement du cerveau, ainsi que le comportement.


Les acides gras saturés : un impact sur le cerveau et le comportement
(Les acides gras saturés : un impact sur le cerveau et le comportement)

Les conséquences sur la fonction dopaminergique

Les chercheurs de l’Université de Montréal ont effectué leur étude sur trois groupes de rats. Chaque groupe a consommé un régime différent durant huit semaines, à savoir, faible en matières grasses, riche en acide gras mono insaturé à base d’huile d’olive, ainsi que riche en acides gras saturés comprenant l’huile de palme.

Au terme des huit semaines, les rats ont conservé un poids presque identique, quel que soit le régime consommé. Cependant, des différences sont apparues concernant le comportement au sein de chaque groupe. Les scientifiques expliquent que les rats ayant consommés le régime à base d’huile de palme affichent une fonction dopaminergique moins efficace que les autres groupes.

Précisément, la dopamine représente un neurotransmetteur important participant à la communication entre différents neurones « dopaminergiques » jouant un rôle notamment sur la vigilance, et les sensations de plaisir.

Un impact sur les habitudes alimentaires

Les conclusions de l’étude amènent les scientifiques à déterminer une hypothèse : la surconsommation de graisses saturées inciterait à manger en plus grande quantité et surtout plus gras. Les acides gras insaturés participeraient à diminuer les sensations de plaisir liées à la prise du repas, ce qui influencerait de manière directe les habitudes alimentaires.
De plus, cet impact sur la fonction dopaminergique concerne seulement les acides gras saturés, comme l’huile de palme, explique l’auteur principal de l’étude, Stéphanie Fulton.

Effectivement, les différents tests pratiqués ont démontré que cette diminution ne concerne pas le régime à base de graisses insaturées, comme l’huile d’olive.
Sachez que les acides gras saturés sont principalement retrouvés dans les graisses animales, comme par exemple, le beurre, la crème ou le fromage, ainsi que dans les huiles végétales, comme l’huile de palme.

Ces acides gras, consommés dans le cadre d’une alimentation équilibrée sont inoffensifs. Cependant, un excès favorise le risque d’apparition de maladies graves, comme les pathologies cardiovasculaires.

Sources et références

(1) Cecile Hryhorczuk. Dampened Mesolimbic Dopamine Function and Signaling by Saturated but not Monounsaturated Dietary Lipids. Neuropsychopharmacology. DOI: 10.1038/npp.2015.207

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