Aux USA, la sédentarité cause plus de problème que la malbouffe - CalculerSonIMC
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Aux USA, la sédentarité cause plus de problème que la malbouffe

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Selon une étude (1) parue au mois de juillet 2014 dans « The American Journal of Medecine » il ne s’agirait pas, concernant l’obésité, de tout mélanger. En effet, ce n’est pas tant l’excès de nourriture qui serait le responsable du nombre impressionnant d’obèses américains mais bien plutôt le manque d’activité physique, sportive ou corporelle.

Aux USA, la sédentarité cause plus de problème que la malbouffe
(Aux USA, la sédentarité cause plus de problème que la malbouffe)

Il ressort que la sédentarité cause, depuis plus de vingt ans, de multiples désastres. Bien plus que le fait de boire du Coca-Cola ou de manger du McDonald’s. Ainsi les industriels ne seraient plus entièrement fautifs. Un sacré retour de manivelle.

Les choses changent et évoluent aux États-Unis

Ainsi, ce serait le manque d’activité sportive et par la suite, la prise de kilos puis l’obésité qui lui est associée, qui porterait préjudice au bon état de santé. Sont concernés, non seulement les États-Unis mais également les pays les plus riches. Quant aux autres, les dégâts ne devraient plus tarder à être constatés.

Pour autant, l’excès de gras et de sucre dans les plats industrialisés reste encore un des facteurs clés lié au surpoids, augmentant le risque des maladies cardiovasculaires telles que les péricardites, les anévrismes, les angines de poitrine et aussi les troubles du rythme cardiaque, les arrêts cardio-circulatoire ou l’HTA (hypertension artérielle), entre autres.

Les chercheurs de l’étude ont ceci en commun, c’est qu’ils estiment que l’IMC des habitants américains est fonction de la sédentarité croissante vécue ces vingts dernières années. Pour autant, tout au long de cette période écoulée, la quantité de kilocalories ingérées par les américains est restée identique. Quant au principal auteur de l’étude, le docteur Uri Ladabaum (2), même s’il reconnaît que l’activité de loisirs s’est considérablement modifiée ces dernières temps, les apports caloriques seraient, eux, restés les mêmes.

Pour lui, s’il ne s’agit pas de tirer des conclusions hâtives, reste tout de même que les résultats sont là pour prouver que les exercices quotidien sont indispensables dans la lutte contre l’obésité et son évolution. On comprend mieux le succès des émissions relatives aux entraînements physiques dignes des commandos militaires qui passent en « prime time » sur les chaînes françaises. Car même si elles sont décriées, elles ont un succès certain.

Les faits en chiffres

Déjà, ce sont les femmes qui se retrouvent sur le banc de touche. Celles-ci seraient les victimes du manque d’activité physique et sportive. Serait-ce parce qu’elles s’occupent davantage des enfants, de la maison, de l’organisation des loisirs ? Le pas est vite franchi. Ce que relèvent les analyses des chercheurs de l’université de Stantford c’est qu’en 1990 plus de 80 % des femmes pratiquaient une activité corporelle. En 2010, ce chiffre passe à 68 %. Pour les hommes, même si les données sont moins dramatiques, elles n’en restent pas moins surprenantes : en 1990, à peine plus de 10 % d’entre eux ne pratiquaient aucun sport pour 43 % en 2010.

Il existe aussi une obésité plus spécifique qui est dite « abdominale ». Elle est tout aussi inquiétante et se caractérise par un tour de taille au-dessus de 88 centimètres pour les femmes et de 102 centimètres pour les hommes (ce qui rejoint nos explications dans notre dossier sur les mensurations idéales). Concernant le tour de taille des américains, les données restent donc problématiques. Pour les femmes la graisse abdominale a progressé annuellement de 0,37 % et pour les hommes, de 0,27 %.

Les données de la « National Health And Nutrition Examination Survey » ont pu être analysées depuis les années 1990 sur près de 90 000 personnes. Il en ressort que le taux d’obèses est passé de 25 à 35 % chez les femmes et de 20 à 35 % chez les hommes.

Sources et références

(1) http://www.amjmed.com/article/S0002-9343%2814%2900191-0/abstract
(2) http://med.stanford.edu/news/all-news/2014/07/lack-of-exercise–not-diet–linked-to-rise-in-obesity–stanford-.html

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