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Pour une meilleure gestion de son surpoids

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Quelques semaines avant l’arrivée des beaux jours, l’accent doit être mis sur l’importance des comportements et habitudes en matière nutritionnelle. Combattre les idées reçues est en effet parmi les priorités de ce site Internet.

Pour une meilleure gestion de son surpoids
(Pour une meilleure gestion de son surpoids)

Le poids des mots

Depuis ces dernières années, le mot « régime » est aboli du vocabulaire diététique. Il est fort heureusement remplacé par le mot « équilibre ». En effet, le « juste milieu alimentaire » n’est pas incompatible avec la notion de plaisir. C’est davantage la notion de « surplus » (sous entendu quantitatif) qui est à revoir. S’il est vrai que les apports alimentaires sont liés à nos émotions, nos états d’esprit et nos pulsions, il est tout aussi vrai que, selon les jours, les instants et les situations, la gestion de ces apports est plus aisé.

Pour autant il faut, à chaque instant, éviter « l’effet yoyo » et pour cela, il est nécessaire de repenser sa relation à la nourriture, sa façon de cuisiner, de préparer ses repas ainsi que celle de ses dépenses physiques.

Quelle est donc la solution ?

Elle se trouve dans ce qui sera adapté à chacun sans tout s’approprier de ce qui se lit dans les magazines, se disent dans les médias même si cela vient de personnalité, elles-mêmes issues du milieu de la diététique. En effet, leurs voix peut-être culpabilisantes.

Il faut développer ses compétences du « apprendre par soi-même », aiguiser son esprit critique, son bon sens voire même son intuition.
Déjà, une des règles les plus opportune à instaurer est celle du « stop » qui consiste à cesser de manger lorsque la sensation de satiété est là. Puisque certaines personnes ont davantage besoin de se rasséréner dans la nourriture le soir, d’autres dans l’après midi, il vaut mieux anticiper et connaître son rapport juste à la nourriture.
Ainsi, sachez vous écouter, pensez à vous dépenser dans la pratique d’une « activité sportive plaisir ». Contrainte et retenue, tout comme exagération et banalisation, ne sont pas vos amis.

Ce qu’il faut éviter

Déjà prendre conscience que l’association des mots « s’affamer » et « régime » (au sens le plus strict) ne fonctionne pas à long terme. La volonté va faire défaut et le sujet en surpoids va, in fine, se jeter compulsivement sur une nourriture dite « compensatrice » hyper calorique. Pour l’équilibre du corps, ainsi que pour celui des repas, il faut envisager la perte de poids sur des mois voire sur des années. L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA) dénonce ces pratiques qui, nous le savons tous, ont un effet délétère pour l’organisme.

Un de ces préjudices consiste en la suppression absolu d’aliments pourtant nécessaires à l’état de santé comme l’huile végétale, le chocolat, le poisson dit gras … Il est évident que cette nourriture doit être limitée, mais il est stupide de la supprimer radicalement des repas. Ce sont ces mets qui évitent une alimentation austère génératrice de frustration voire de déprime.

Il est donc judicieux de s’informer sur les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) qui fixent à 1800 kilocalories les besoins journaliers d’une femme entre 20 et 40 ans avec, une moitié des repas composé de glucides (sucres complexes : à ne pas confondre avec le sucre rapide contenu dans le soda, les biscuits ou les pâtisseries), et pour l’autre moitié, 2/3 de lipides et 1/3 de protéines. Ainsi les « idées reçues » planent toujours au-dessus de nos têtes : les obèses suppriment instinctivement les corps gras et se surchargent en protéines lors d’un régime. Ce qui n’est pas adapté à une perte corporelle correcte.

Sources et références

(1) https://www.anses.fr/fr/content/les-apports-nutritionnels-conseill%C3%A9s

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