D’une part, il y a les personnes obèses qui se résignent et ne luttent plus pour perdre leurs surpoids. De l’autre, il y a celles qui cherchent à rester mince quitte à en souffrir. Parfois, des « anciennes minces » jettent l’éponge et récupèrent, illico presto, leurs kilos si durement perdus. Puis, il y a les personnes en surpoids qui s’épanouissent, assurent et revendiquent.
(Trouver l’équilibre dans la sphère de la minceur…)
Alors, s’il est grand temps s’assumer ce que l’on est, il est tout aussi important de chercher à se limiter et à garder un certain contrôle sur soi, sur ses comportements. Comme dans n’importe quel autre domaine …
« Mince, je n’étais pas heureuse »
Dans un article publié via le média Belge 7sur7 (1) une jeune fille témoigne et raconte son combat pour essayer de « garder la ligne« . Arrivée à l’âge de 40 ans, elle a tout simplement craqué et dit dorénavant vouloir assumer ses kilos : « Je suis grosse et je suis heureuse » dit-elle. Elle finit même son témoignage en incitant les personnes qui sont, comme elle, en difficulté pour maintenir leur poids, de ne plus se laisser diriger par les diktats de la mode : « Mangez une pizza, de la glace et fichez-vous du regard des autres ».
Devant ce témoignage, on est en droit de se demander si ces conseils sont réellement utiles et porteurs de sens…
Les nouvelles idées reçues
- La solution au surpoids est dans l’affirmation de soi.
- S’assumer, ne pas faire attention aux avis et aux regards des autres, ne pas culpabiliser, être heureux envers et contre tout.
- Prendre des substituts qui simplifient la vie.
De nombreux articles sur internet recommandent la prise de molécules miracles ou de compléments alimentaires jugés efficaces.
Sans parler de faux régimes, de conseils avisés qui n’en sont pas, de sites internet frauduleux. Dans cette jungle d’avis, d’experts, de financiers agro-industriels sans scrupule et de mesures gouvernementales réduites à peau de chagrin comment mieux se comporter et agir ?
La gestion du surpoids signe la délivrance
Nous sommes tous d’accord sur un principe : rien ne vaut la prévention. Pour autant, celle-ci n’est pas toujours entendue. Même l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), entre autre, qui annonce régulièrement des campagnes préventives, n’arrive pas à endiguer le fléau d’obésité. Cela n’est jamais suffisant !
Certes, toutes les méthodes marketing sont efficaces, du moins dans la tête des gens. Le « pourquoi pas » ou le « pourquoi lui et pas moi » trottent insidieusement. Le seul bémol à ces actions commerciales c’est que chacun est unique et fonctionne à sa façon. Il serait temps de ne pas oublier cela !
Alors.. rester à l’écoute de soi est indispensable. Pour autant, il faut éviter de tomber dans l’excès. Oui au « je m’assume » mais non au « je fais un peu comme je veux » tout simplement parce que c’est une porte ouverte vers sa propre déchéance à plus long terme.
S’imaginer à soixante ans
L’espérance de vie est en constante évolution. La médecine fait des miracles et le nouvelles technologies sont sans cesse en évolution. Être en santé à vingt ans… c’est devenu presque normal pour la majorité de la population.
L’individu est à son maximum de productions hormonales, chimiques et enzymatiques. Ce n’est qu’à partir de la quarantaine que les effets secondaires de notre vie passée ressurgissent et avec eux la panoplie de maladies chroniques dites de civilisation.
Il n’est pas « normal » d’être en surpoids à quarante ans. L’état de santé de peut pas, dans ces conditions, être prometteur. Ceux qui boivent de façon immodérée de l’alcool, qui fument plus de cinq cigarettes par jour, qui ne s’hydratent pas correctement, qui n’ont aucune activité, qui sont en état de stress, qui s’alimentent mal et qui s’énervent à longueur de temps ne feront pas de « vieux os ».
Sources et références
(1) « Mince, je n’étais pas heureuse ». Via 7Sur7 par Catherine Delvaux le 23/02/15 – 15h47 – http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/2228791/2015/02/23/Mince-je-n-etais-pas-heureuse.dhtml
