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Considérer le sucre comme une drogue peut aider à perdre du poids

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L’obésité est un fléau mondial. Pour lutter contre celle-ci des chercheurs de tout horizon mènent diverses expérimentations. Des médicaments sont, d’ors et déjà, à l’essai. La Mécamylaine ainsi que la Cytisine sont des molécules intéressantes qui régulent les récepteurs neuronaux relatifs à l’addiction.

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(Considérer le sucre comme une drogue peut aider à perdre du poids)

Mais pourquoi parler d’addiction en matière d’alimentation ? Tout simplement parce que le mode de fonctionnement lié au goût sucré est absolument identique à celui de n’importe quelle autre substance addictive.

Constatation

La surconsommation de sucre contribue à la prise de poids en élevant régulièrement les niveaux de dopamine, ce neurotransmetteur qui gère les centres de la récompense et du plaisir du cerveau.

« Ce mode de fonctionnement est le même pour de nombreuses substances dites addictogènes telles que le tabac, la morphine ou la cocaïne » expliquent en substance les auteurs de l’étude en question. Celle-ci est éditée dans une revue médicale spécialisée « PLoS ONE » (1) et, dans ces pages, dénonce que l’addiction du goût sucré doit être traitée comme toutes les autres, c’est-à-dire avec sérieux, suivi à long terme et professionnalisme.

Mondialement, le nombre de personnes obèses atteint plus de deux milliards d’individus. Cette maladie dite de civilisation est à l’origine de plus de trois millions de décès. Bien sûr elle diminue fortement l’espérance de vie selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui souhaite que les adultes comme les enfants diminuent de 10 % leur consommation de sucre de leur mode de consommation ordinaire.

Et selon le processus normal des addictions, l’absorption régulière de nutriments sucrés, comme celle de toutes autres substances addictives, conduit à une réduction progressive des niveaux de dopamine, qui favorise, par ce biais, le besoin d’une plus grande consommation pour atteindre le même niveau de récompense. C’est un cercle vicieux qui s’instaure alors.

Il est un fait indéniable, c’est que le sucre blanc, industriel et raffiné est un poison pour l’état de santé. Il faudrait simplement que les personnes en surpoids le considèrent comme une drogue et l’éliminent totalement de leur alimentation. Pour autant, cela ne signifie en rien qu’il faille supprimer le goût sucré de nos repas. Alors, comment faire ?

Petit tour d’horizon

Il existe des aliments au goût sucré qui portent préjudice à l’organisme et d’autres qui lui sont bénéfiques. Le sucre raffiné est mauvais pour la santé du cœur et des artères mais le fructose lui est un bon carburant. Ce sucre là, faut-il le rappeler, est le sucre contenu dans les fruits. Mais ce n’est pas tout.

Il existe des apports alimentaires bien plus utiles en matière de glucides (le nom adéquat et approprié du sucre) : les pâtes, le blé, le riz, si possible complets, restent les meilleurs nutriments. Il suffit de ne pas leur surajouter du beurre, du fromage, de l’huile… Juste un peu de sauce tomate, allégée en matière grasse, sera parfaite avec quelques olives noires.

Les personnes en surpoids doivent comprendre qu’il suffit de rééduquer leur système gustatif et de se réapproprier les bons comportements et habitudes en matière nutritionnelles. Souvent elles salent et mangent trop. Le goût sucré est devenu une drogue et il est temps de modifier ces mauvaises attitudes pour les remplacer par de plus saines : être a l’écoute du signal « stop », remplacer les sucres rapides par des sucres lents, ne pas surajouter de corps gras et lourds.
C’est à ce prix là que le poids de forme reviendra.

Avec la publication des études scientifiques, les sujets en surpoids prennent conscience de leur mauvais comportements acquis. Peut-être que cela les aidera à se prendre mieux en main, à retrouver une confiance perdue et à réapprendre les « bons gestes » nutritionnels ?

Sources et références

(1) Masroor Shariff. Neuronal Nicotinic Acetylcholine Receptor Modulators Reduce Sugar Intake. Plos One. http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0150270

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