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Bien choisir ses aliments pour combattre les maladies chroniques

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Cela ne fait plus de doute, les aliments sont notre première médecine. Il a fallu que les industriels agro-alimentaire fassent preuve de marketing excessif pour que les consommateurs prennent, enfin, conscience que leurs actes d’achat influaient, de façon significative, sur les décisions commerciales des grands groupes.

Bien choisir ses aliments pour combattre les maladies chroniques
(Bien choisir ses aliments pour combattre les maladies chroniques)

« Acheter les yeux fermés » et « faire confiance » n’est plus d’actualité. Méfiance et instruction sont nécessaires pour, caddie en main, déambuler le long des allées des supermarchés. Donc, de nombreuses personnes s’orientent vers les commerces dits locaux, bio et respectueux de la nourriture et des circuits que celle-ci emprunte.

Manger mal est préjudiciable pour la santé. C’est avec cette certitude en tête que des chercheurs de l’INRA de Clermont-Ferrand, spécialisés en nutrition humaine, réalisent une étude qui vise, de façon exhaustive, à établir des liens entre diverses maladies chroniques, dites de civilisation, et des groupes d’aliments spécifiques.

Ce que relève l’étude

Déjà, elle permet de dégager des tendances qui, les consommateurs avisés s’en doutaient fort bien, orientent les choix relatifs aux achats. Par le biais des aliments, les ménages cherchent à potentialiser leur état de santé.

Pour les chercheurs de l’INRA, Anthony Fardet et Yves Boirie, il n’existe pas moins de dix maladies chroniques, en relation avec un mode d’alimentation déséquilibré :

  • Le surpoids ainsi que l’obésité qui en découle
  • Le diabète de type II
  • Un dysfonctionnement de la santé mentale
  • Un dysfonctionnement de la santé osseuse
  • Les maladies chroniques digestives
  • Les maladies chroniques hépatiques
  • Les maladies chroniques rénales
  • Les maladies cardiovasculaires
  • Les cancers de tout type
  • La sarcopénie ou fonte musculaire

Suite à cette constatation, les spécialistes ont dépouillé des synthèses relatives à leur sujet d’étude datant de 1950 à nos jours. Ce travail permet de dégager des lignes de forces intéressantes car convertibles, pour certaines, en recommandations nutritionnelles claires et donc utiles pour les consommateurs.

Concernant les maladies chroniques :

nutrition-et-maladies

Comment mieux se comporter ?

Pour que ces travaux de recherche ne restent pas confinés entre les murs du laboratoire, ils doivent être exploités, démontrés et publiés afin que le comportement des ménages soit modifié en fonction des résultats de l’étude.

Déjà, les travaux valident les principales règles nutritionnelles connues jusqu’alors mais contredisent quelques idées reçues comme celle sur le lait qui se digèrerait mal et dont il faudrait limiter la consommation. En effet, d’après l’étude, en boire ne comporte pas de risque majeur de maladies chroniques à l’instar d’autres produits laitiers ou d’autres aliments comme les volailles ou les poissons. L’étude indique que le régime végétarien apporte des éléments nutritifs particulièrement intéressants (comme l’indiquait notre diététicienne-nutritionniste dans notre fiche dédiée à ce régime végétarien).

Une autre idée reçue consiste à confondre le « pas du tout » et le « avec modération ». Il en est ainsi avec la viande rouge et la viande transformée comme la charcuterie. Ne pas les consommer avec excès ne veut pas dire de ne pas en consommer du tout ! Il en est de même pour les céréales raffinées, les boissons sucrées, les œufs, les saumures et le thé très chaud.

Concernant l’obésité :

Nutrition et obésité

Par contre, les fruits à coque, les graines oléagineuses, les légumineuses, les fruits et les légumes peuvent être consommés sans retenue. Les pistaches, les arachides, les pois chiches, les amandes, les lentilles, les noix et les noisettes, les haricots blancs et rouges, les graines de lin et de sésame, les fèves, les noix de cajou, du Brésil et de Pécan, les lupins… sont tous des fournisseurs d’énergie en lipides et en protéines. Indispensables au bon fonctionnement du corps et de l’esprit, ils sont faciles à conserver et ont, de plus, un coût peu élevé.

Cette étude valide donc les programmes que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) met à disposition des ménages pour la prévention des maladies dites de civilisation.

Sources et références

(1) Anthony Fardet and Yves Boirie. Associations between food and beverage groups and major diet-related chronic diseases: an exhaustive review of pooled/meta-analyses and systematic reviews. Nutrition Reviews. DOI: 10.1111/nure.12153

2 Commentaires

  1. Bonjour Sylvie,

    J’ai lu avec attention votre synthèse de notre article.

    je voulais juste signaler un point : quand vous écrivez :

    « Déjà, les travaux valident les principales règles nutritionnelles commues jusqu’alors ainsi que quelques idées reçues comme celle sur le lait qui se digère mal et qu’il ne faut donc pas consommer. »

    La phrase laisse entendre que les travaux valident les idées reçues comme « celle sur le lait qui se digère mal et qu’il ne faut donc pas consommer » bien que la phrase suivante rectifie.

    Mais pourriez-vous reformuler comme suit ? :

    « Déjà, les travaux valident les principales règles nutritionnelles commues jusqu’alors mais contredisent quelques idées reçues comme celle sur le lait qui se digèrerait mal et dont il faudrait limiter la consommation ».

    Merci de votre compréhension,

    Bien cordialement,

    Anthony FARDET

  2. Mickael DELAUNAY Commentaire

    Bonsoir M. FARDET,

    La reformulation a été faite à l’instant. Elle est effectivement plus précise et sans ambigüité.

    Merci beaucoup pour votre temps ainsi que pour ce commentaire.

    Excellent week-end.

    Mickael DELAUNAY
    Responsable du site CalculerSonIMC.fr

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