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Bientôt les pilules remplaceront-elles l’activité physique ?

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Pratiquer une activité sportive aide à lutter contre le surpoids. Pour autant, cela demande des efforts, que cela soit du point de vue physique comme mental. Toutes les personnes, obèses ou non, ne sont pas prêtes à déployer tout un arsenal de bonne volonté et de sudation intempestive. Ainsi, même si le sport reste indispensable à la perte de poids, des laboratoires, qui ne sont jamais à la traine, sont sur le point de mettre à jour une nouvelle « pilule miracle ».

Bientôt les pilules remplaceront-elles l'activité physique ?
(Bientôt les pilules remplaceront-elles l’activité physique ?)

Objectif : être prêt pour l’été 2015

Pour perdre quelques kilos avant la période estivale il existe des méthodes traditionnelles telles que la pratique de sports dits aérobie ou la mise en place de régime intelligents et adaptés …

Déjà, quelques mois avant l’été, nous souhaitons exposer un corps qui soit le plus mince et musclé possible. Pour autant, nous ne sommes pas tous lotis à la même enseigne. Entre deux à trois kilos à perdre ou entre vingt ou trente, les efforts demandés ne sont pas du tout les mêmes.

En matière de perte de poids, la nouvelle et dernière tendance s’oriente vers le facile et le « sans contrainte », que tout soit plaisir à vivre. Pour nous aider dans cet objectif, les laboratoires décident de s’attaquer à deux des fléaux qui sévissent depuis plus de dix ans dans le monde : la mal bouffe et le surpoids.

Une solution ou une simple action commerciale ?

Quoi de plus problématique qu’un souhait de perdre des kilos, parfois de manière assez conséquente ? Même à force de volonté et de pugnacité, il arrive des situations où rien n’y fait. C’est pourquoi des chercheurs du HSCI (pour Harvard Stem Cell Institute) ont décidé de prendre le problème à bras le corps (1). Ils ont identifié des molécules qui transforment la mauvaise graisse dite blanche en graisse brune. La première est responsable du surpoids, des maladies cardio-vasculaires, du diabète de type II, etc alors que la seconde est une « bonne graisse » car elles oxyde les acides gras en générant de la chaleur donc des kilocalories.

C’est un peu ce que propose une séance de sport intensive et énergique mais en version « fainéant ».

Des explications concrètes

En fait, c’est la proportion de graisses brunes dans le corps d’une personne qui va déterminer sa capacité à manger plus ou moins de nourriture sans pour autant prendre du poids. Le corps des plus minces possède donc plus de graisse brune que les autres.

Le chercheur en charge de l’étude, Chad Cowan du HSCI, explique, en substance, que les molécules contenues dans ces « pilules miracles » sont impliquées dans le système de défense immunitaire. Ce dernier est donc spécifiquement ciblé et plus particulièrement la réponse inflammatoire qui se modère grâce à un des composés déjà connus dans la polyarthrite rhumatoïde : l’inhibiteur de JAK.

Cette découverte est, pour l’instant, à un stade expérimental et ces études doivent être validées par d’autres afin de garantir une innocuité et une efficacité au long court pour tous.

Afin de se prémunir contre d’éventuelles dérives, pourquoi ne pas considérer ces pilules comme une alternative au démarrage d’une perte de poids ?

La bonne utilisation serait de ne pas tomber dans l’excès et la facilité d’une prise régulière et continue de ce genre de médicament qui, si on y réfléchit bien, ne peut qu’être préjudiciable. A l’inverse, pratiquer un sport ne permet pas qu’une chute des kilos en trop. Rappelons qu’il régule nos tensions, notre état de stress en favorisant la sécrétion d’hormones et de substances diverses. Ainsi, il s’agirait de ne pas tout confondre et de garder à l’esprit que rien ne vaut une vie saine et équilibrée pour conserver sa ligne.

Sources et références

(1) Annie Moisan. White-to-brown metabolic conversion of human adipocytes by JAK inhibition. Nature Cell Biology 2014. DOI:10.1038/ncb3075

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