Nutrition : faire la cuisine permet de mieux et de moins manger - CalculerSonIMC
Nutrition & Alimentation

Nutrition : faire la cuisine permet de mieux et de moins manger

Google + Pinterest LinkedIn Tumblr

Selon une étude publiée dans la revue Public Health Nutrition, les personnes qui cuisinent à la maison, bénéficient d’une alimentation de meilleure qualité, favorisant ainsi le maintien en bonne santé. Les conclusions de ces recherches révèlent également que les programmes d’éducation culinaire seraient bénéfiques dans la lutte contre l’obésité.

Nutrition : faire la cuisine permet de mieux et de moins manger
(Nutrition : faire la cuisine permet de mieux et de moins manger )

Le fait maison, gage d’une alimentation équilibrée

En effet, les chercheurs de l’Université Johns Hopkins, ont menés une étude sur plus de 9000 personnes à partir de l’âge de 20 ans qui ont notamment participés à une enquête du NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) visant à étudier les comportements alimentaires des 30 derniers jours, ainsi que leur alimentation détaillée des dernières 24 heures.

Les conclusions démontrent que le fait de cuisiner son repas ou celui de la famille contribue à une alimentation plus équilibrée, et conduit également en une amélioration des comportements alimentaires, en choisissant des plats plus sains au restaurant.

Apprendre à faire la cuisine : un nouvel outil contre l’obésité

Avec cette étude, les chercheurs ont réussis à démontrer l’utilité de savoir cuisiner à la maison. Julia A. Wolfson, chercheur à l’université Johns Hopkins et également auteur principal de cette étude, explique qu’un repas préparé chez soi, c’est moins de glucides (en moyenne) mais aussi moins de matières grasses (par rapport à n’importe quel autre manière de s’alimenter).

Les cours de cuisine se trouvent donc être très bien placés pour tenir une nouvelle place auprès de la lutte contre l’obésité, et participeraient donc à la prévention de celle-ci.

« Nos résultats prouvent formellement que les gens qui cuisinent à la maison ont une alimentation plus saine. », déclare Julia A. Wolfson.

L’étude indique que sur l’intervalle de 2007-2010, pour les 9000 personnes concernées par l’étude :

  • Pour les 8% des adultes qui cuisinaient peu au dîner (0 à 1 fois par semaine), alors sur une journée moyenne 2301 kcal étaient ingurgitées, 284 grammes de glucides, 84 grammes de graisse et 135 grammes de sucre.
  • En comparaison, pour une fréquence élevée de cuisine pour le dîner (6 à 7 fois par semaine, soit quasiment tous les soirs), alors la consommation moyenne de calories quotidiennes est moindre (2164 kcal contre 2301 kcal précedemment) , 262 grammes de glucides (contre 284 grammes précedemment), 81 grammes de graisse et 119 grammes de sucre

Les adultes qui cuisinent souvent leurs dîners, à la maison, ont ainsi une alimentation plus saine, indépendamment de l’intention (ou non) de perdre du poids. Cette perspective est très intéressante et permettrait de lier plaisirs culinaires et bonne santé.

Sources et références

(1) Julia Wolfson. Is cooking at home associated with better diet quality or weight loss intention ? APHA Annual Meeting and Exposition

Laisser un commentaire