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Debout plus souvent pour éviter les kilos excédentaires ?

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Le message passe de mieux en mieux : pour perdre quelques kilos il est nécessaire de manger équilibré et de pratiquer une activité physique régulière. Pourtant, force est de constater, que cela ne va pas vraiment de soi ! Un constat alarmant démontre que les adolescents du XXIe siècle sont plus gros que ceux du XXe.

Debout plus souvent pour éviter les kilos excédentaires ?
(Chasser les idées reçues en matière de surpoids)

En effet, les gens des générations passées étaient plus sveltes que ceux d’aujourd’hui. C’est pourquoi les scientifiques rivalisent de méthodes ingénieuses et inédites pour inciter les jeunes, et tous les autres, à perdre du poids. Et si la planche de salut était, tout simplement, de rester debout environ six heures dans la journée ?

Un rapport informatif

C’est une étude canadienne de Toronto (1) qui révèle que les jeunes de moins de 25 ans auraient plus de difficultés que leurs parents à stabiliser leurs poids. Il faut savoir que les consommateurs de 2008 pèsent environ 10% de plus que ceux de 1971 alors que la quantité de nourriture ingérée reste la même.

D’après Jennifer Kuk, une des scientifiques de l’étude menée, l’explication ne relève ni de notre mode de consommation, ni de la pratique, ou pas, d’une activité sportive. Elle serait davantage environnementale.

En effet, d’après la chercheuse canadienne, il y a de multiples facteurs récents qui impactent sur la modification du poids corporel tels que les perturbateurs endocriniens, la prise de médicaments, les pesticides et les polluants environnementaux, le stress, la prise des repas chaotique, le microbiote, la génétique et une exposition à la lumière artificielle bien trop accrue. Il est vrai que notre environnement n’est plus le même et qu’une certaine adaptation voit le jour.

Le corps des adolescents s’est modifié. Les hanches des jeunes filles sont plus larges, quant aux jeunes hommes, ils ont des taux de testostérone en berne. Bref, ce sont toutes ces modifications qui font que l’obésité est plus conséquente de nos jours que d’antan.

Une astuce pas si aisée

Ainsi les chercheurs du monde entier rivalisent d’ingéniosité pour faire bouger les plus jeunes en surpoids et de les sensibiliser à une nourriture saine.

Des scientifiques américains du Texas ont pensé que, plutôt que de rester assis sur leurs fauteuils de travail, les jeunes obèses pourraient faire preuve d’un peu plus d’inventivité pour perdre un tiers de masse grasse sans, pour autant, se priver ou se mettre à faire des efforts extrêmes (2). En fait, il suffit de rester six heures par jour debout !

D’après cette récente étude, il est plus profitable de marcher en réfléchissant, en mangeant ou en lisant ses mails. Inédit, mais puisque cette façon d’agir semble bénéfique, pourquoi ne pas la mettre en pratique à n’importe quel âge ? Désormais l’utilisation de l’ordinateur ne correspondra plus au mot « décontraction ».

Lors de cette expérience menée, les sujets qui pensaient à moins s’assoir et à se mettre debout dès que l’occasion se présentait, perdaient 35% de masse grasse. De plus, le risque d’obésité était plus faible, de près de 60% en moins, en moyenne. Cette étude publiée dans la célèbre revue « Mayo Clinic Proceedings » est tout à fait sérieuse et permet de confirmer que la sédentarité est bien à la base des maladies dites de civilisation telles que le diabète, la dépression et certains cancers.

Et plutôt que d’accabler notre système environnemental et social, il faudrait juste retrouver une attitude plus adaptée à notre condition. Nous ne sommes pas constitués pour rester des heures assis devant un poste de travail informatique. En tant qu’hominidés nous devons rester actifs au risque d’évoluer vers des sortes d’ectoplasmes mous et sans aucune consistance.

Sources et références

(1) Ruth E. Brown. Secular differences in the association between caloric intake, macronutrient intake, and physical activity with obesity. Obesity Research & Clinical Practice. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.orcp.2015.08.007
(2) Kerem Shuval. Standing, Obesity, and Metabolic Syndrome. Mayo Clinic Proceedings. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.mayocp.2015.07.022

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