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Le décalage horaire engendre une prise de poids supplémentaire

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A la fin du mois d’octobre nous passons de l’heure d’été à l’heure d’hiver. Généralement, cette nouvelle, ne fait pas l’unanimité car il va faire nuit plus tôt. Cela annonce le début de l’hiver mais aussi le fait qu’au réveil, nous verrons la lumière du soleil ; ce qui va faciliter le « saut du lit » des personnes qui travaillent. Quoi qu’il en soit, notre sommeil va s’en trouver perturbé et avec lui notre horloge interne. Cela peut sembler anodin mais, de récentes études viennent de prouver que la modification de notre mécanisme circadien perturbe la flore intestinale et accroit ainsi le risque d’obésité.

Le décalage horaire engendre une prise de poids supplémentaire
(Le décalage horaire engendre une prise de poids supplémentaire)

Le rapport entre décalage horaire et surpoids

L’Institut des sciences Weizmann (Israël) démontre, expérimentations à l’appui, que notre microbiote intestinal peut-être facilement endommagé. Prenons, par exemple, une personne qui exerce une profession avec des horaires décalés. Celle-ci sera victime de troubles biologiques liés à son activité, qui peuvent s’avérer fâcheux. En effet, ils seront tenus responsables d’un dérèglement métabolique et donc, d’un éventuel surpoids.

C’est ainsi que les chercheurs révèlent l’effet déstabilisant du décalage horaire et du travail fluctuant tel que le 3/8. Pour mettre à jour ces faits, relayés dans la revue médicale Cell, le Pr Elinav expérimente la flore intestinale de deux personnes qui ont pris l’avion entre Israël et les USA. Le groupe scientifique constate que les microbes intestinaux de ces deux voyageurs ont eu leur composition changée ainsi qu’une suite vécue d’intolérance au glucose.

Quand est-il pour un simple changement d’heure ?

Concernant le prochain changement d’heure, peut-on réellement parler de décalage pour une heure en plus ou une heure en moins ? En effet, dans l’étude, il est prouvé que le décalage horaire doit être d’environ huit heures et, qu’en plus, il doit se reproduire souvent, à haute fréquence. Ce qui n’est pas le cas du simple changement d’heure. Pourtant, force est de constater que cette modification engendre des irritabilités, des troubles du sommeil, des montées d’angoisse. C’est ce que l’on nomme la dépression saisonnière.

Il faut prendre conscience que nous ne sommes jamais en véritable accord avec les lois de la nature : l’été nous sommes en décalage de deux heures avec l’heure solaire et l’hiver, d’une heure. Ainsi, ces modifications restent préjudiciables au bon état de santé mais n’ont aucun effet négatif sur notre poids. En effet, le décalage n’est pas si important et surtout, cela n’a lieu que deux fois par an.

Un organisme sensible à la prise de repas à heure fixe

Le poids est donc peu sensible au passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement. Par contre, nous restons bien plus réceptif aux repas pris dans une atmosphère sereine et à heures régulières.

Une étude californienne du Salk Institute de La Jolia révèle que la fréquence et l’heure des repas impactent sur la prise de poids de près de 30 %. Les résultats de l’expérience sont édités dans la revue Cell Metabolism. En bref, cette étude permet d’affirmer que plus les prises de repas sont espacés, plus l’assimilation des nutriments est optimisée ; ce qui évite aux kilos de s’installer. A l’inverse, les prises alimentaires rapprochées perturbent la bonne assimilation des nutriments et favorisent le surpoids.

Ainsi, il est utile de ne pas faire l’amalgame entre les différentes perturbations liées à l’heure, aux changements, aux adaptations et aux repas. Une simple question de bon sens

Sources et références

(1) Cell, communiqué de presse daté du 16 Octobre 2014

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