Lien entre le surpoids et la sclérose en plaques - CalculerSonIMC
Études Santé & Maladies

Lien entre le surpoids et la sclérose en plaques

Google + Pinterest LinkedIn Tumblr

Une nouvelle étude scientifique (1) démontre un lien avéré entre surpoids et sclérose en plaques. Ce n’est pas la première fois que l’obésité est associée à d’autres pathologies, car elle fait le lit de bien des troubles, mais là, elle conforte l’idée que bien s’alimenter au quotidien, faire du sport et adopter des attitudes saines, réduit de façon significative le risque de contracter la sclérose en plaques.

Lien entre le surpoids et la sclérose en plaques
(Lien entre le surpoids et la sclérose en plaques)

Qu’est ce que la sclérose en plaques ?

Cette pathologie qui touche le Système Nerveux Central (SNC) entraîne, sur le court terme, des formes de handicap qui sont de plus en plus sévères. Ainsi la sclérose en plaques est, sur le long terme, invalidante. Elle peut évoluer jusqu’au décès de la personne qui en est atteinte.

Les recherches médicales en la matière sont donc les bienvenues, surtout celles à visée préventive car, une fois le SNC touché, aucun retour en arrière n’est malheureusement possible.

C’est avec ces arguments que les auteurs de l’étude expliquent la nécessité d’une telle expérimentation scientifique. Cette dernière permet de réaliser à quel point la prise en compte de l’Indice de Masse Corporelle (IMC, faites votre propre test à cette adresse : http://www.calculersonimc.fr/faites-le-test.html) est un facteur de risque qui compte.

L’étude en question

Le Genetic Investigation Anthropometric Traits (GIANT) est un organisme qui mène des statistiques génétique sur l’IMC. Quant à l’International Genetics Consortium (IMSGC), il gère les études scientifiques génétiques de la sclérose en plaques.

C’est en se servant des données de ces deux organismes que l’équipe médicale canadienne a conduit ses recherches (1). L’objectif était de déterminer si l’obésité pouvait être associée à une augmentation de risque de sclérose en plaques.

Les résultats confirment qu’une augmentation de tranche de l’IMC s’associe à une aggravation approximative de 41% de risque de contracter la sclérose en plaques. Pour indication, passer du statut de surpoids au statut d’obèse c’est, pour un adulte, prendre en moyenne plus de vingt kilos en plus. On comprend mieux pourquoi il est urgent de faire face à ce problème de santé publique, et cela dès le plus jeune âge.

Les recommandations

Afin de ne pas entraîner ses enfants vers une obésité invalidante à long terme pour eux, il faut, dès l’enfance, les habituer à prendre de saines habitudes qui consistent à s’hydrater correctement afin de faciliter l’élimination des toxines. Un litre et demi d’eau est la ration quotidienne nécessaire pour l’état de santé.
En dehors de l’eau, il faut privilégier les légumes verts, les fruits, les protéines (œufs, poissons et viandes blanches), le pain, le riz ou les pâtes avec de la farine complète, les légumineuses (sans excès) comme les lentilles, les haricots rouges, les pois cassés, les pommes de terre.

C’est en s’assurant une bonne hygiène de vie alimentaire, en pratiquant une activité physique modérée et bien menée et en respectant ses limites que l’obésité ne s’installera ni chez les adultes ni chez les plus jeunes. Ces derniers, de plus, n’ayant pas choisi leur condition, sont les premières victimes de ce fléau, reflet de nos sociétés de surconsommation.

Sources et références

(1) Lauren E. Mokry, Stephanie Ross, Nicholas J. Timpson, Stephen Sawcer, George Davey Smith, J. Brent Richards. Obesity and Multiple Sclerosis: A Mendelian Randomization Study. PLOS Medicine, 2016; 13 (6): e1002053 DOI: 10.1371/journal.pmed.1002053

Laisser un commentaire